Entre ce qu'ils déclarent (les joueurs et le coach), les moyens dont ils bénéficient et la réalité du terrain, les Verts ont, encore, beaucoup à apprendre. Stop au bluff ! L'équipe nationale, même si elle avait gagné, ne rassure pas. Pis, les Verts ont beaucoup perdu de leur verve et de leur métier. Un match, où tout le monde attendait une certaine norme offensive, s'est transformé, en première mi-temps, en une tactique de limitation des dégâts face à une modeste Centrafrique devenue percutante face à la passivité de l'équipe algérienne. Djebbour, avec ou sans Saâdane, est toujours perdu, seul, en attaque. Le milieu a paniqué et la défense a été sauvée par les maladresses des attaquants centrafricains. La mi-temps, côté algérien, a été la plus faible qu'on a eu à voir depuis 2004. L'équipe n'a pas su faire trois passes consécutives. L'Algérie a souffert de l'absence d'un joueur sachant garder le ballon. Qui a remplacé Boudebouz ? Djabou et Hadj Aïssa étaient spectateurs. Même individuellement, nos joueurs n'ont rien montré. Des amateurs sans schéma technico-technique. Des joueurs crispés. La victoire du Maroc a pesé sur les prévisions de Benchikha qui s'est retrouvé dans une situation délicate regrettant, sûrement, d'avoir qualifié ce match de pas «décisif». Le match nul au Rwanda nous a contraints à la bagarre face à l'Egypte pour aller au Mondial. Physiquement, quelques joueurs se tenaient les hanches juste après le début de la seconde mi-temps. Il était impossible de déterminer le schéma tactique posé par Benchikha. A quelques moments, les Centrafricains, sans marquer, ont fait dans l'exhibition. La mi-temps (la 2e, celle qu'on dit des coaches) a été aussi faible que la première. Benchikha a opté pour Hadj Aïssa mais resta dans une tactique défensive. Le coach Accorsi a incorporé un... buteur. La victoire du coach. Djabou aurait peut-être pu se faufiler dans l'équipe. Mais... A quoi pouvait-on s'attendre ? A une débacle bien sûr. Match pas décisif ? Pôvre Benchikha !