Le professeur des universités et consultant, Abderrahmane Mebtoul, a préconisé, jeudi dernier, à Alger, dans le cadre des consultations autour du projet de révision constitutionnelle, de constitutionnaliser la criminalisation de la corruption comme une « atteinte à la sécurité nationale ». « J'ai préconisé de codifier et de criminaliser la corruption comme une atteinte à la sécurité nationale », a déclaré Mebtoul à la presse, à l'issue d'une rencontre avec Ahmed Ouyahia. Il a indiqué avoir proposé la tenue, avant la fin de l'année en cours, d'une conférence nationale entre le pouvoir et l'opposition, parce qu'il s'agit, a-t-il dit, « de privilégier les intérêts suprêmes de l'Algérie ». Mebtoul a, enfin, plaidé en faveur du développement des libertés économiques, politiques, sociales et culturelles et de la codification, dans la nouvelle Constitution, de l'« irréversibilité de l'économie de marché à vocation sociale avec un rôle important à l'Etat régulateur ».