L'Organisation nationale des enfants de chouhada (Onec) propose l'instauration d'un régime semi-présidentiel à même d'assurer des prérogatives au Premier ministre qui doit être issu de la majorité parlementaire, a indiqué, hier, à Alger, son secrétaire général, Tayeb Houari. Tayeb Houari a affirmé dans une déclaration à la presse à l'issue de sa rencontre avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, inscrite dans le cadre des consultations sur la révision de la Constitution, que le régime semi-présidentiel était « le plus approprié », soulignant aussi l'importance de redonner au Parlement sa mission de contrôler l'exécutif. Il a appelé, par ailleurs, à promouvoir la Réconciliation nationale afin de garantir son apport au développement de la société et à la sauvegarde de la paix et de la sécurité. Mettant en avant l'importance de la Constitution dans la protection de l'ensemble des composantes de la société et pour assurer la stabilité des institutions de l'Etat, Houari, a appelé, en outre, à constitutionnaliser un Haut conseil de la sauvegarde de la mémoire. Il a tenu à rappeler que la plate-forme sur laquelle l'Onec s'est appuyée pour proposer ses amendements à la Constitution était l'appel du 1er Novembre.