La chanteuse Sherifa Luna et l'humoriste Wahid, artistes français d'origine algérienne ont ouvert, mardi soir, la 2e édition de WellSound organisée par « Wellcom Advertising ». En première partie de soirée, l'assistance peu nombreuse a suivi le one man show de l'humoriste, révélé au « Comedy Club » de Djamel Debbouze. Dans ce spectacle, il évoque son parcours personnel et professionnel, notamment ses voyages, ses mésaventures dans la vie. Il a présenté une véritable parodie d'une réalité de la société dans la diversité de ses composantes. Il passe d'un registre à un autre, d'une histoire à une autre. Wahid nous a plongés dans un univers où diverses émotions s'entremêlent, la vie, l'amour, le rire. Ce spectacle pose un regard personnel sur le monde. Wahid interprète son rôle avec talent et conviction. Cette création a été chaleureusement accueillie par le public. Chaque tirade donnait une opportunité de réflexion et de méditation sur les réalités de la société. Il conclut en saluant les efforts consentis par l'équipe nationale de football. La chanteuse Sherifa Luna, malgré sa performance artistique et vocale, n'a pas réussi à enflammer l'assistance. Jeune et belle, elle a gratifié, de sa voix de stentor des hautes montagnes de Normandie, le public de ses plus belles chansons rythmées par une musique actuelle et recherchée comme « Il avait les mots », « Si tu n'étais plus là », « Comme d'habitude », « Je reviendrai » et bien d'autres tubes connus. Cependant, Sherifa Luna semblait surprise de voir le public peu conquis par sa prestation. Elle a tout de même parsemé le concert en interprétant des morceaux d'une extrême et remarquable originalité. Sa voix chaude, profonde et conviviale est transcendée par une musique fluide. Un mélange profond. Exprimant toutes les sensations. Une musique recherchée. Un spectacle riche en émotions. Un grand moment de plaisir. Sherifa Luna s'est démenée en véritable bête de scène pour impliquer le public et a réussi en fin de compte à le conquérir et à se faire accompagner par son frère sur deux titres acoustiques dédiés à leur père. Un spectacle de haute volée qui aurait pu, mieux médiatisé, connaître un succès plus éclatant.
