La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a affirmé, jeudi dernier, que la politique de son secteur visait à rendre productives les catégories vulnérables de la société. Invitée du forum de la Radio nationale, la ministre a précisé que la politique de solidarité nationale visait à « lutter contre la pauvreté et la marginalisation et à rendre productives les catégories vulnérables de la société ». Evoquant l'opération nationale de solidarité consacrée au mois de Ramadhan, Mme Meslem a souligné que son département « reçoit quotidiennement des rapports sur le déroulement de l'opération au niveau des communes », ajoutant qu'une cellule a été installée au niveau du ministère pour pallier d'éventuelles défaillances de cette opération. « La distribution des aides aux nécessiteux concernés par l'opération de solidarité durant le mois de Ramadhan a été finalisée deux jours avant le début du mois sacré dans plusieurs wilayas du pays », a indiqué la ministre, imputant le retard de distribution des aides dans certaines communes au « renouvellement des listes ». Evoquant la prise en charge des handicapés, la responsable a cité certaines mesures visant à améliorer la situation de cette frange, dont la promulgation « prochaine » d'un décret exécutif portant augmentation à 100% de la prime pour handicapés. Un autre décret exécutif a été débattu mercredi en conseil de gouvernement. Il s'agit de la carte du handicapé qui « réponde aux conditions de l'Organisation mondiale de la santé ». Cette mesure vise, selon la ministre, à « actualiser la liste des handicapés et personnes aux besoins spécifiques et déterminer le type de handicap en vue d'élaborer une politique de prise en charge efficiente au profit de cette catégorie, d'une part, et préserver les fonds publics destinés aux opérations de prise en charge, d'autre part ». Evoquant la question des déplacés africains, Mme Meslem a souligné que l'Algérie « a toujours été solidaire envers ses voisins et les peuples amis et frères », indiquant que l'Etat algérien « a mobilisé des moyens importants pour venir en aide à ces déplacés ». Les walis veillent à recenser ces déplacés africains pour leur apporter aide et assistance, a-t-elle précisé, indiquant que des restaurants et des espaces d'hébergement leur ont été réservés.