Ayant déposé un recours suite à la suspension d'une année de toute activité liée au football, sanction infligée par la CAF, le désormais ex-sélectionneur algérien du Kenya, Adel Amrouche, sera finalement fixé sur son sort le 18 de ce mois. C'est la date prévue par l'instance du football africain pour trancher définitivement cette affaire dont les faits remontent au 30 mai dernier. Pour rappel, Adel Amrouche est accusé d'avoir craché sur un arbitre lors d'un match comptant pour les éliminatoires de la CAN 2015 ayant opposé le Kenya aux îles Comores (1-1). Une altercation avait éclaté avec l'arbitre qui avait fini par l'expulser. A l'examen de son dossier et du rapport rédigé par l'arbitre du match, la CAF a suspendu provisoirement le technicien algérien pour deux rencontres avant d'étaler cette sanction sur une année entière. Surprise par une telle décision, la Fédération kenyane de football (FKF) avait même fait part de « sa solidarité envers Adel Amrouche » en faisant appel auprès de la CAF, car jugeant « trop dure », la décision de suspendre l'entraîneur algérien pour un an. Mais quelques jours plus tard, le technicien algérien a été démis de ses fonctions suite à l'élimination du Kenya face au Lesotho (0-1 puis 0-0) à l'issue du second tour des éliminatoires de la CAN-2015. Pourtant, depuis la sanction qui lui a été infligée par la CAF, le technicien algérien n'a cessé de clamer son innocence. « Je peux prouver avec des vidéos que je n'ai jamais craché sur l'arbitre. C'est une injustice contre moi et mon équipe », a-t-il déjà affirmé juste après le match ayant opposé la sélection du Kenya face au Lesotho. A la tête de l'équipe du Kenya depuis février 2013, Adel Amrouche a conduit les Harambee Stars à la consécration en finale de la coupe Cecafa après 12 ans de disette. « L'équipe du Kenya est passée de la 138e place au classement Fifa à la 95e position. J'ai lancé de nouveaux jeunes joueurs, nous avions commencé à construire quelque chose et les gens ont commencé à croire en le football kenyan. Cela aurait été bien de continuer », a-t-il expliqué. A en croire des sources proches du dossier, Adel Amrouche, qui souhaiterait voire sa sanction allégée, aurait apporté des preuves irréfutables dans le dossier de recours déposé auprès de l'instance qui gère le football africain, prouvant son innocence. On parle de témoignages du sélectionneur des îles Comores et d'un journaliste kenyan, Jacques Row en l'occurrence. Il reste à attendre le verdict de la CAF, le 18 de ce mois.