La condamnation d'un jeune non- jeûneur d'Oum El Bouaghi, condamné, selon des médias, pour ne pas avoir respecté un précepte de l'Islam, fait couler beaucoup d'encre. L'affaire a ainsi dépassé les frontières. Elle est, désormais, prise en charge par la presse étrangère. Cependant, il s'avère, encore une fois, que l'on est face à une vraie manipulation de l'information dont les dessous et les objectifs restent à éclairer. En effet, une mise au point adressée par le parquet d'Oum El Bouaghi aux journaux concernés nous apprend que le mis en cause était en fait jugé pour destruction de biens d'autrui et que le chef d'inculpation d'atteinte à un précepte de l'Islam n'a jamais été retenu, contrairement à ce que certains ont voulu nous faire croire. Cette information suscite quelques questionnements. Pourquoi donc a-t-on tenté de manipuler l'opinion publique nationale et internationale en accréditant la thèse préfabriquée d'une persécution des chrétiens en Algérie ? Cette campagne, savamment orchestrée, ne peut être dénuée d'arrières-pensées et de visées concourrant à salir l'image du pays et de ses traditions de tolérance. La meilleure preuve n'est-elle pas le traitement fait à la mise au point du parquet qui n'a eu droit ni à une place visible dans les médias et encore moins aux gros titres. A méditer.