Arrivés en début d'après-midi en provenance de Nice, les deux hommes ont trouvé à leur accueil, le président de la JSK, Mohand Cherif Hannachi, accompagné de quelques dirigeants du club kabyle. Ils devaient ensuite rallier Tizi Ouzou où ils avaient prévu de se rendre sur le lieu du drame avant d'aller dans l'appartement où résidait le joueur afin de récupérer ses affaires personnelles. Ce n'est qu'aujourd'hui que la dépouille de l'attaquant de la JSK sera rapatriée au Cameroun, comme nous le confirmera, d'ailleurs, son manager Lowe. « Comme chacun le sait, nous sommes ici en Algérie pour rapatrier la dépouille d'Albert Ebossé. Chez nous, la tradition veut qu'on aille jusqu'à l'endroit où il y a eu le décès puis récupérer les effets personnels d'Albert que nous remettrons en mains propres à ses parents et à toute la famille pour qu'ils puissent faire le deuil. C'est pour cela que nous devons d'abord aller à Tizi Ouzou », a-t-il déclaré à l'adresse des nombreux journalistes présents hier à l'aéroport international d'Alger. Et de poursuivre : « Ensuite nous nous rendrons à l'hôpital d'Aïn Naâdja pour récupérer le corps d'Albert. Ce n'est que ce jeudi en matinée que nous allons rapatrier la dépouille au Cameroun. Nous retournerons d'abord à Nice à bord du même vol de la compagnie d'Air Algérie avant de rallier vendredi Douala où devrait être enterré Albert. » De son côté, Alex Bodjongo, le frère aîné du joueur, dira : « Comme vous le savez, nous sommes ici pour rapatrier le corps de mon jeune frère puisque nous avons prévu de repartir dès demain pour la Cameroun. Mais avant cela, j'exige que toute la lumière soit faite sur le décès de mon frère. Je veux aussi voir son dossier médical et les résultats de l'autopsie pour avoir le cœur net, car il s'agit d'un meurtre. » Pour ce qui est des indemnités que devrait percevoir la famille du défunt, le frère d'Ebossé dira que « pour l'instant, nous n'avons encore rien décidé à ce sujet. Nous attendons les résultats de l'enquête entreprise par les autorités algériennes pour ensuite décider en concert avec la direction de la JSK de ce qui revient de droit à la famille du défunt ». Pour sa part, le boss kabyle n'a guère voulu faire de déclaration, se contentant juste de quelques mots. « La JSK est et restera un grand club. Personne ne pourra remettre en cause son histoire ni ternir son image », a-t-il lâché.