Le premier responsable du secteur de l'industrie a précisé que cette décision s'inscrit dans le cadre de la révision du code des investissements. Cette mesure permettra, selon lui, de régler un certain nombre de problème auxquels sont confrontées les entreprises, notamment celles spécialisés dans la manufacture et qui font face à la concurrence des produits importés. La réorganisation du secteur public marchand est l'autre décision annoncée par le ministre de l'Industrie et des Mines. Il a expliqué qu'il s'agit de mettre en place un nouveau mode de gestion qui permettra aux entreprises nationales d'avoir un poids sur le plan économique pour pouvoir réaliser des partenariats avec de grandes firmes internationales. Dans ce cadre, il a été décidé la transformation des SGP en des grands groupements d'entreprises. « Il y aura une entreprise mère entourée de filières », a expliqué le ministre avant d'ajouter que cette démarche s'impose sachant que « 10% des entreprises réalisent seulement deux milliards de dinars comme chiffre d'affaires ». Ainsi, les SGP « vont se transformer en groupes industriels par fusion ou absorption. Nous mettrons en place dix ou 11 groupes d'entreprises qui vont opérer dans une économie réelle ». Sur l'enveloppe financière de 10 milliards de dollars qu'a consacrée le gouvernement pour le développement des ces entreprises, Bouchouareb a indiqué que seulement 13% ont été consommés comme il a fait savoir que l'opération d'assainissement a coûté 330 millions de dinars. Au sujet de l'acte de gestion, le ministre a fait savoir que « le conseil des participations de l'Etat a accordé au ministère de l'Industrie le droit de revoir la grille des salaires des managers qui va être basé sur un fixe et un variable évalué en fonction des résultats ». A propos du complexe d'El Hadjar, le ministre a indiqué que la « phase critique est derrière nous ». Il a annoncé qu'un plan de développement d'un milliard de dollars a été mis en place tout en informant que « la BEA, qui devrait participer au financement, examine les modalités de matérialiser ce projet de modernisation du complexe ». Ce projet est, selon le ministre, « en cours de route ». « L'Etat ne récupérera pas les 49% d'ArcelorMittal », a précisé Bouchouareb ajoutant qu'en parallèle du plan de développement, il y a la rénovation du haut fourneau pour « permettre à la mine d'El Ouenza de fonctionner normalement ». « La situation s'est nettement améliorée et bientôt nous procéderons au lancement du plan de développement », a-t-il affirmé.