Les enseignants recrutés à l'issue du récent concours national ne vont disposer que d'une semaine pour rejoindre leurs établissements, a souligné, hier, à Ali-Mendjeli (Constantine), la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. Il s'agit de fonctionnaires chargés d'une mission pédagogique essentielle et non d'un personnel administratif qui peut rejoindre son poste au bout d'un mois, a ajouté, en substance, la ministre au cours d'une visite de travail aux côtés de la ministre de la Culture, Nadia Labidi. Approchée, alors qu'elle inaugurait de nouveaux établissements scolaires à Ali-Mendjeli, par des parents d'élèves se plaignant du fait que leurs enfants n'aient pas encore effectué leur rentrée des classes, faute d'établissements réceptionnés et d'enseignants, Mme Benghebrit a ordonné aux responsables locaux de son secteur de remédier à cette situation « dans l'immédiat ». Réceptionner des écoles après le mois de septembre a forcément des conséquences néfastes sur le cursus des élèves, a-t-elle souligné, mettant de nouveau l'accent sur l'affectation des enseignants au bout d'une semaine. Dans la wilaya de Constantine, 75% des établissements scolaires connaissent un retard en matière de réception, a relevé Mme Benghebrit, même si à Ali-Mendjeli, où se concentre l'essentiel des projets d'établissements scolaires, l'ouverture des écoles est tributaire des opérations de relogement qui s'y effectuent depuis plusieurs mois. L'agenda du ministre de l'Education nationale en matière d'infrastructures scolaires doit être celui des wilayas, a souligné la ministre à ce propos. Elle a également demandé aux responsables concernés d'impliquer les associations des parents d'élèves dans la préservation des structures éducatives. De son côté, la ministre de la Culture a fait part de la nécessité de réserver, dans les établissements scolaires, des espaces pour des activités culturelles.