La ministre de l'Education, Mme Noria Benghebrit, a présidé, hier matin, à Constantine, au centre d'examen du CEM Boughaba Rokia' de Benabdelmalek Ramdane, au lancement des épreuves de l'examen de fin du premier cycle de l'Enseignement primaire (ex-6ème ), en procédant à l'ouverture des plis contenant les sujets d'examen qui a débuté par le module de l'arabe pour 331 candidats, dans 17 classes d'examen qu'a abrité ce centre. La ministre du secteur s'est enquise des conditions d'organisation de l'examen, en interrogeant des élèves et s'est montrée, à la fin, entièrement satisfaite de l'organisation générale des épreuves, du moins dans ce centre, tout en soulignant l'importance particulière de ce premier examen du parcours scolaire de l'élève. Avant de quitter cet établissement, pour se rendre dans d'autres points prévus au programme de sa visite, dans la capitale de lEst, Mme Benghebrit a tenu un point de presse au cours duquel elle a réitéré, globalement, les déclarations qu'elle avait faites, la veille, à la Chaîne III de la Radio nationale. Elle a tenu, d'abord, à préciser qu'à l'étape actuelle, on ne peut pas parler, vraiment, de réforme de notre système éducatif, mais plutôt d'évaluation de la réforme, lancée en 2003, afin d'en tirer les conclusions qui s'imposent et commencer à y apporter les réajustements et les correctifs utiles. Pour l'heure, la responsable du secteur s'est prononcée pour la réorganisation du système actuel des examens de fin de cycles et du rythme scolaire et, dans ce cadre, elle n'a pas écarté la possibilité de l'instauration d'un système de rachat pour le Bac, dès l'année prochaine. La ministre de l'Education a annoncé la suppression, dès l'année prochaine, de la session de rattrapage de l'examen de 6ème . Pour ce qui concerne le système actuel de repos hebdomadaire des élèves, Mme Benghebrit a annoncé, aussi, son réaménagement pour le raccourcir d'une demi-journée, en le portant à une journée et demie au lieu des deux, observées actuellement (vendredi et samedi). «En tout cas, a affirmé la ministre, une étude est en cours, au niveau de l'administration du ministère et ses résultats seront discutés, au mois de juillet prochain. Répondant à la question relative à la levée de boucliers, qui a accompagné sa nomination au poste de ministre de l'Education nationale, Mme Benghebrit dira, après un léger soupir, «c'est un non évènement». L'étape suivante de la visite de la ministre de l'Education l'a conduite dans la nouvelle ville Ali Mendjeli où elle a inspecté des chantiers de construction de nouvelles infrastructures scolaires (écoles, Cem, lycée) et globalement, Mme Benghebrit s'est montrée, plutôt satisfaite, du rythme d'avancement des chantiers visités.
