L'opération de généralisation de la signature électronique, qui s'inscrit dans le cadre de la modernisation du secteur de la Justice, avance progressivement, a affirmé jeudi à Alger le sous-directeur de la prospective au ministère de la Justice, Abdelkrim Djadi. Djadi a indiqué, en marge d'une journée de formation sur la signature électronique, au niveau de la cour d'Alger, au profit des magistrats et des fonctionnaires des wilayas d'Alger et Tipasa, que « l'opération avance progressivement », ajoutant que le secteur « maîtrise cette technique et dispose de compétences nationales ». Les parties compétentes au ministère ont entamé une première phase qui est la personnalisation des puces pour les magistrats et les greffiers. La signature électronique appliquée au niveau de quatre cours de justice pilotes, à l'instar d'Alger et Ouargla, concerne le certificat de nationalité et le casier judiciaire, en attendant de l'élargir à d'autres documents et titres. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, avait, rappelle-t-on, inauguré le 13 septembre le Centre national de personnalisation de la signature électronique. La formation à distance suivie par des magistrats et des fonctionnaires d'autres wilayas dont Tlemcen, Ouargla, Tébessa et Sétif a porté notamment sur la présentation générale de l'opération, l'aspect technique et les spécificités de la signature électronique. La signature électronique vise à faciliter l'action judiciaire, à éviter au citoyen le déplacement pour l'obtention de documents juridiques et administratifs et améliorer le service public, a affirmé Djadi.