L'Union africaine a invoqué, hier, à la réunion de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), à Paris, l'envoi de plus de personnel pour « briser le cycle d'Ebola ». Ouvrant le forum, la présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a estimé que « les infrastructures sont bienvenues mais les infrastructures seules ne régleront pas le problème ». « Nous avons besoin de ressources humaines », a-t-elle souligné. La Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, les pays les plus touchés par cette épidémie de fièvre hémorragique, « n'ont pas assez de personnel de santé. Une partie a succombé à la maladie », a-t-elle ajouté. Mme Dlamini-Zuma a précisé que ces pays avaient revu leurs prévisions de croissance à la baisse en raison d'Ebola. A la tribune de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation, à Rome, le ministre sierra-léonais de l'Agriculture, James Sesay, a réclamé « davantage d'aide » pour faire face à cette épidémie, estimant que la réponse internationale n'était « pas adéquate ». La fièvre hémorragique virale a fait 3.439 morts sur 7.478 cas enregistrés en Afrique de l'Ouest, selon le bilan de l'Organisation mondiale de la santé arrêté au 1er octobre dernier.