Algérie Télécom a organisé, hier, à Alger, un regroupement des jeunes entrepreneurs du centre du pays ayant bénéficié du dispositif Ansej. Une occasion, souligne Azouaou Mehmel, président-directeur général d'Algérie Télécom, de dresser un « bilan d'étape » pour cerner les contraintes auxquelles font face les jeunes entrepreneurs. Reste que l'objectif majeur, affirme-t-il, est de généraliser cette opération. Pour lui, Algérie Télécom a besoin de prestataires et de sous-traitants de qualité, notamment dans les domaines des études et des réalisations des réseaux et télécommunication qui doivent être développés et modernisés. Raison pour laquelle, Mehmel a insisté pour que cette opération soit une réussite totale. « Cette expérience doit profiter aussi bien à l' Algérie Télécom qu'aux entrepreneurs. Il faut impérativement en faire un modèle à méditer pour les autres entreprises », martèle-t-il. Il regrette que des opérateurs fassent appel à des prestataires étrangers, alors qu'il aurait été plus intéressant pour le pays de solliciter les compétences nationales. « Nous ne sommes pas adeptes de la politique politicienne. Notre but est d'accompagner ces micro-entreprises pour qu'elles puissent apporter de la valeur ajoutée », lance-t-il. Pour sa part, le secrétaire général de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes, Zaoui Abdelhamid, n'a pas manqué de souligner l'importance de cette convention, la qualifiant d'exemple à suivre tant par les futurs entrepreneurs que par les entreprises nationales. « C'est une véritable bouffée d'oxygène pour les micro-entreprises qui auront un plan de charges plus conséquent », indique-t-il. Chargé du suivi des projets au niveau d'Algérie Télécom, Aoudia Nabil annonce que depuis la mise en œuvre de la convention en 2011, quelque 266 micro-entreprises ont été shortlistées, pas moins de 353 personnes ont été formées, dont 151 chefs d'entreprise. Du côté des jeunes entrepreneurs, c'est l'entière satisfaction. Unanimes, ils affirment que c'est une expérience intéressante et bénéfique. « Cette convention nous a permis d'avoir plus d'assurance et surtout d'acquérir une bonne gestion des affaires », indique Rebahi Abdelhakim. « On peut dire que l'avenir se présente sous de meilleurs auspices avec cette convention », souligne cet entrepreneur. Sarghi Samir, gérant d'une entreprise d'électricité, abonde dans le même sens. « Algérie Télécom est la première entreprise qui nous a donné l'occasion de prouver nos compétences et de montrer de quoi nous sommes capables », dit-il. Pour les contraintes, notre interlocuteur soutient qu'elles sont minimes et sans impact sur le fonctionnement de son entreprise.