Photo : Fouad S. Le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, réunira, aujourd'hui, au siège de son département, à quelques jours de la rentrée scolaire, les directeurs de l'éducation. Les derniers préparatifs de cette rentrée qui concernera plus de 8.113.000 élèves, sera à l'ordre du jour de cette rencontre nationale. Cette rentrée sera marquée par la reprise de tous les recalés du Bac, désirant poursuivre les études secondaires. La décision a été prise par le ministre. Il s'est d'ailleurs engagé à garantir une place pédagogique à tous les concernés, quel que soit leur nombre, toutes les conditions pour entamer une bonne année scolaire. Le ministre fera part, aujourd'hui, de toutes les nouveautés inscrites au tire de la nouvelle année scolaire et ce, de la réception de nouveaux établissements - lycées, collèges et écoles primaires - jusqu'à l'introduction d'un nouveau manuel scolaire et un cahier d'exercice en langue française pour la 5e année primaire. Il annoncera, également, à l'occasion, les dispositions prises quant au réaménagement de la semaine scolaire en fonction du nouveau week-end, instituant les vendredi et samedi comme jours de repos acquis, en plus du mardi après-midi. Il s'agira aussi de la communication du nouvel emploi du temps établi aux termes des travaux de la commission pédagogique désignée par le ministre et chargée de la répartition des matières enseignées par le passé, la matinée du jeudi. Le ministre avait récemment soumis aux syndicats du secteur et aux associations des parents d'élèves des propositions pour la réduction de 15 minutes, de chaque séance et dans toutes les matières. Une suggestion n'ayant pas fait l'unanimité des partenaires sociaux. Ces derniers ont d'ailleurs fait comprendre au premier responsable du secteur qu'il est inconcevable de prendre une telle décision, la veille de la rentrée scolaire. «Réorganiser l'année scolaire tout en réduisant 15 minutes de chaque séance nécessite plus de réflexion», ont souligné les syndicalistes, justifiant cette appréhension par les graves répercussions que pourrait engendrer l'application de cette décision. Prenant acte de l'opinion de tous les syndicats présents à la rencontre du 23 août, le ministre a reporté l'application de cette décision à l'année prochaine. Pour l'heure, elle sera menée en tant qu'expérience pilote dans quelques établissements du pays. Une commission pédagogique se chargera du suivi de cette expérience. Comme à la veille de chaque rentrée scolaire, le ministre signifiera à tous les directeurs du secteur leurs obligations en matière de gestion pour un meilleur rendement pédagogique. Les moyens financiers existent, mettant toute l'institution éducative devant l'obligation de résultats.C'est d'ailleurs l'un des grands axes contenus dans la réforme du système éducatif, faisant de la compétence de la ressource humaine, le principal élément de cette réussite. L'amélioration des résultats réduira systématiquement la déperdition scolaire, qui demeure jusqu'à présent l'un des soucis majeurs du département de Benbouzid. Il n'y a pas de statistiques fiables en la matière, mais quel que soit le nombre de cas de déperditions enregistrés, le ministre est déterminé à le régler définitivement ou, du moins, réduire son acuité à moyen terme.