C'est sous le patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, que le Forum des chefs d'entreprise organise la troisième édition des Journées de l'entreprise algérienne, le 11 novembre prochain à l'hôtel El Aurassi, a indiqué, hier, le chargé de la communication du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread). Cette édition est consacrée aux « normes, outils de compétitivité, de croissance et de protection ». Des conférences y seront animées, à l'image de celle qui porte sur « la qualité, un objectif commun pour les institutions publiques et les opérateurs économiques », ou encore celle qui traite des « enjeux pour l'économie algérienne et l'entreprise face aux accords de libre-échange ». Comme il sera abordé au cours de ces interventions, « la relance industrielle et les marchés publics » et « les enjeux pour les entreprises algériennes ». L'ouverture de ce colloque sera présidée par Ahmed El Antri Tibaoui, président par intérim du Forum des chefs d'entreprise. Lors de cette rencontre, l'accent sera mis sur le rôle de l'Etat qui doit garantir les normes et les outils de compétitivité, de croissance et de production. L'Etat et l'entreprise doivent consolider leurs efforts pour protéger le consommateur et le marché national des méfaits des importations « inutiles », car ces dernières portent atteinte à la santé et à la qualité de vie des citoyens mais aussi au rendement et à la pérennité du tissu industriel local. « Le rôle prépondérant de l'Etat et l'implication de l'entreprise dans le système normatif algérien sont les enjeux essentiels et stratégiques que défend le FCE à travers l'organisation de cette journée en mettant l'accent sur le fait que les normes constituent l'arme de compétitivité de nos entreprises mais également un passeport d'entrée dans le dispositif de production mondiale et un visa pour l'exportation », lit-on dans le communiqué du Cread.