Des efforts appréciables sont fournis par les pouvoirs publics afin d'améliorer le quotidien des populations, notamment dans la couverture des besoins en eau potable, de connexion au réseau d'assainissement et de promotion de l'agriculture. Ces trois axes sont des priorités dans la wilaya de Bouira où Hocine Necib, ministre des Ressources en eau, s'est rendu dimanche dernier. Au cours de sa visite, Necib a inspecté des projets et inauguré différentes réalisations, dont l'effet immédiat serait l'amélioration de l'alimentation en eau potable. C'est le cas notamment de la commune de Dirah. Située au sud de la wilaya, elle regroupe plusieurs douars. Désormais, l'eau potable coulera régulièrement. La mise en service de l'AEP de Dirah à partir du système de transfert du barrage Koudiet Acerdoune a réglé le problème récurrent des pénuries. Réalisée par l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), cette opération assure jusqu'à 150 litres/jour/habitant. Les autres habitations éparses de la commune seront également prises en charge. « Des transferts de Tichy-Haf (commune de Bouhamza, Bejaïa) à Timezdid, et de Timezdid au barrage Lakhal, seront réalisés prochainement », assure le ministre. Plus d'eau pour l'agriculture Les communes de Ridane et Maamora (Sour El Ghozlane) connaîtront, à leur tour, une nette amélioration en matière d'alimentation en eau potable. Le ministre a lancé, à l'occasion, les travaux de raccordement de ces communes au système de transfert d'AEP à partir du barrage Koudiet Acerdoune (Lakhdaria). Trois tronçons seront achevés dans un délai de 12 mois. Grâce à ce projet, d'un coût total de 80 milliards de centimes, l'eau du réservoir Oued Lakhal sera réservée à l'agriculture. La proportion des terres et périmètres irrigués passera alors de 4 à 8%. Soit 12.000 hectares de plus à l'horizon 2019. « C'est un appui pour la promotion de la culture maraîchère et céréalière, première vocation de la région », expliquent les responsables du secteur. Par ailleurs, le ministre des Ressources en eau insiste, au cours de ses haltes, sur la qualité de l'eau. Prenant acte de petits incidents au niveau du barrage Lakhal (absence d'oxygène) et de Timezdid (présence de débris d'algues), il a instruit les responsables à veiller « sur la qualité de l'eau même s'il faut changer de process ». L'autre solution, selon le ministre, serait « la connexion des ces deux barrages ». La visite a permis de constater des progrès traduisant l'efficacité des projets structurants engagés par l'Etat dans le cadre des grands transferts d'eau des différents barrages.