Le représentant personnel du Premier ministre britannique pour la promotion du partenariat économique avec l'Algérie, Lord Richard Risby, a affirmé, hier, à Alger, l'engagement de son pays à contribuer « efficacement » au développement de l'enseignement de la langue anglaise en Algérie. « Comme cela a été exprimé par le président Bouteflika, la langue anglaise revêt une importance croissante. Nous partageons cet avis et nous tenons à contribuer efficacement au développement de l'enseignement de la langue anglaise en Algérie », a déclaré à la presse Lord Risby, à l'issue de ses entretiens avec la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. Lord Risby, qui effectue une visite de deux jours en Algérie, a ajouté que les entretiens ont permis d'aborder plusieurs sujets relatifs à la coopération dans le domaine de l'éducation, notamment l'enseignement de la langue anglaise. Il a souligné que les deux pays « se sont engagés à développer et à améliorer l'enseignement de l'anglais », citant comme exemple le projet d'élargissement des activités du futur British Council à travers l'ouverture d'autres centres et annexes. Lord Risby a, par ailleurs, ajouté avoir évoqué avec la ministre de l'Education nationale, la conférence sur les opportunités d'investissement en Algérie, prévue le 10 décembre à Londres, et les décisions qui en découleraient dans le domaine de l'éducation. Pour sa part, Mme Benghebrit a indiqué que les relations entre l'Algérie et le Royaume-Uni dans les domaines de l'éducation et de l'enseignement des langues sont appelées à « se consolider et à se renforcer », soulignant, à cet égard, la « volonté et l'engagement » de l'Algérie. « L'Algérie est prête à s'ouvrir à toutes les langues étrangères, notamment la langue anglaise. Nous avons une grande volonté pour améliorer et développer l'enseignement de la langue anglaise en Algérie avec l'étroite collaboration du partenaire britannique », a-t-elle dit. Elle a rappelé que « le nombre d'élèves qui apprennent la langue anglaise au niveau des cycles d'enseignement moyen et secondaire dépasse les 4 millions ».