Elles s'articuleront essentiellement autour des domaines technologiques, notamment l'innovation et l'écosystème entrepreneurial. Classée en 2013 à la quatrième place sur plus de 130 pays participants, après l'Angleterre, l'Allemagne et le Mexique, par rapport à son programme de manifestation, l'Algérie ambitionne, cette année, d'améliorer son classement. L'objectif étant de décrocher la première place. Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a, dans ce cadre, annoncé, hier, que l'Algérie postulera à l'organisation du Congrès mondial de l'entrepreneuariat en 2017. Dans son intervention lors du séminaire organisé par Global Entrepreneur Ship Week, le ministre a souligné que l'industrie est au cœur du processus de relance de l'économie nationale. « Le plan d'action du gouvernement a pris la mesure des enjeux et défini les grands axes d'une action structurante à long terme visant à moderniser le tissu industriel pour le porter aux standards internationaux », a-t-il précisé. Le thème de l'écosystème entrepreneurial choisi pour cette année répond aux préoccupations en matière de développement. « Il est important, a-t-il souligné, de mettre en exergue le développement des filières et l'impact de l'entrepreneuriat sur la croissance économique et de définir les conditions de la création d'entreprises à fort potentiel », a observé Bouchouareb. Selon lui, « la création de l'écosystème entrepreneurial dépend de facteurs intimement liés allant de l'infrastructure à l'accès au financement ». Il a fait observer que pour impulser cet esprit d'entrepreneuriat, « nous veillerons à privilégier l'innovation, l'initiative et l'excellence ». Pour le directeur général de la PME auprès du ministère de l'Energie, Abdelghani M'barek, les jeunes doivent être stimulés pour renforcer l'esprit de l'entrepreneuriat. « L'Etat accorde aux jeunes porteurs de projet un fort intérêt et leur octroie des avantages pour devenir des futurs chefs d'entreprise », a-t-il affirmé, précisant que le nombre de PME créées chaque année dans le cadre des dispositifs Cnac, Ansej et Angem s'élève à 40.000. « Pour assurer la pérennité de la PME, il est primordial que l'écosystème entrepreneurial soit favorisé », a indiqué Fatiha Rachdi, coordinatrice de l'événement la Semaine mondiale de l'entrepreneuriat. « L'environnement de l'entreprise doit s'améliorer pour que celle-ci puisse se développer », a-t-elle ajouté, soulignant que l'Ecole et l'Université doivent également s'impliquer pour que cette culture de l'entrepreneuriat soit inculquée. Elle a fait savoir qu'une vingtaine de jeunes ont pu monter leurs entreprises suite à la campagne de l'entrepreneuriat de 2013 dans laquelle 400 activités ont été organisées. Amor Benamor, président de la Chambre algérienne d'industrie et de commerce, s'est engagé à prendre en charge les deux meilleurs jeunes entrepreneurs de chaque wilaya en leur offrant un coaching et une formation de cinq jours.