Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé, lors de la 30e session du Conseil des ministres arabes de la Justice à Djeddah (Arabie saoudite), la nécessité de « réformer le mode de fonctionnement du Conseil pour lui conférer un rôle-clé dans l'élaboration du système juridique international », a indiqué, hier, un communiqué du ministère de la Justice. Le ministre a mis en avant « la mission de coordination avec les différentes instances régionales et internationales qui incombe au Conseil pour trouver les mécanismes adéquats et efficaces pour lutter contre le terrorisme, notamment à travers le tarissement de ses sources de financement, y compris le paiement de rançons et les revenus du trafic de drogue et du crime organisé », précise la même source. Le ministre a également appuyé la recommandation issue de la 10e réunion des commissions nationales et des experts gouvernementaux arabes visant à créer une commission permanente du Droit humanitaire international (DHI) au sein de la Ligue arabe qui sera chargée du suivi de l'application du DHI au double plan national et régional, selon la même source. Le Conseil a émis une série de décisions portant « relance de la coopération juridique et judiciaire entre les pays arabes », outre l'adoption de la proposition de l'Algérie relative au non-paiement de rançons aux groupes terroristes. Le Conseil a soumis au centre de recherche juridique et judiciaire la proposition de l'Algérie concernant l'élaboration d'une convention arabe pour la protection du patrimoine culturel en temps de conflits armés, ajoute le communiqué.