Par : Rédaction, Liberté, 29 juillet 2010 Les ministres arabes de la Justice ont choisi la loi algérienne comme référence en adoptant la proposition du ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Tayeb Belaïz, au terme des travaux du Centre arabe des recherches juridiques et judiciaires qui se sont déroulés lundi et mardi à Beyrouth (Liban). Le Conseil des ministres arabes de la Justice a adopté la proposition du ministre algérien de la Justice relative à la problématique d'exécution des jugements de justice et aux moyens efficaces de les traiter, a indiqué un communiqué de la Chambre nationale des huissiers de justice. Le bureau exécutif du Conseil des ministres arabes de la Justice, a ajouté la même source, a également adopté la proposition de M. Tayeb Belaïz sur les jugements administratifs, civils et pénaux. Le ministre de la Justice a désigné une délégation composée de M. Cherif Mohamed, président de la Chambre nationale des huissiers de justice et expert international, du vice-président de l'Union internationale des officiers publics et du directeur des affaires civiles, sceau de l'Etat pour “présenter l'expérience algérienne qui a démontré son efficacité et qui a été adoptée par la majorité des pays arabes”. La plupart des pays arabes, a poursuivi la même source, œuvrent à amender leurs textes en fonction de cette expérience, à travers la loi algérienne régissant la profession d'huissier de justice et le nouveau code des procédures civiles et administratives. Le ministre a émis le vœu, selon le communiqué, de voir les pays arabes rejoindre les autres pays du monde qui ont adopté l'expérience algérienne pionnière, qui requiert l'amendement des textes relatifs aux procédures d'exécution et leur actualisation ainsi que l'adoption, au plus vite, du système de huissier de justice indépendant.