Le sud du pays était au « cœur de la glorieuse guerre de Libération », en mettant en échec les plans du colonialisme français et en rejetant ses thèses tendancieuses, a affirmé, hier, à Tamanrasset, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni. Zitouni, qui a inauguré le colloque, a souligné que la région du Sud « a pu déchiffrer les plans de l'ennemi », ajoutant qu'elle « était au cœur de la révolution en rejetant les thèses tendancieuses du colonialisme français ». Après avoir transmis les salutations du président Bouteflika à la population du Sud, le ministre a précisé que la capitale de l'Ahaggar Tamanrasset se veut la « citadelle des révolutionnaires, la région de la résistance nationale et de préservation du legs culturel et historique ». Le gouvernement, qui veille à la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, « tend à faire de chaque région de l'Algérie une leçon de dévouement à travers un développement global et utile qui met le citoyen algérien au centre des préoccupations ». Saluant les membres de l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'ALN, ainsi que les autres corps de sécurité qui veillent à la défense du territoire national, Zitouni a appelé tous les Algériens à « s'unir pour défendre l'Algérie et préserver sa stabilité, sa sécurité et son économie ». Il a rappelé, dans ce contexte, que les cadres de tous les secteurs sont « mobilisés pour l'édification du pays, la résolution des problèmes sociaux et le développement économique ». Le colloque national sur « la résistance nationale, la guerre de Libération et sa dimension africaine », qui durera deux jours, a été marqué par la présence, outre le ministre des Moudjahidine, du wali de Tamanrasset, Mahmoud Djamaâ, des membres de la famille révolutionnaire de la région du Sud, des notables ainsi que des autorités civiles et militaires de la wilaya de Tamanrasset.
