C'est aujourd'hui que se tient, à Alger, l'assemblée générale extraordinaire élective du Forum des chefs d'entreprise (FCE) destinée à élire un nouveau président. Cette rencontre sera également consacrée à l'adoption des bilans moral et financier de cette organisation patronale. Les préparatifs en prévision de la tenue de cette réunion vont bon train. Les 350 membres que compte le FCE ont reçu des convocations les invitant à participer à cette assemblée élective. Plus de la moitié d'entre eux ont confirmé leur présence. « Nous sommes à l'aise. Les confirmations obtenues nous permettent d'être rassurés dans la mesure où plus de la moitié des membres ont donné leur quitus. Le quorum est donc atteint, ce qui nous permet d'organiser l'élection », affirme-t-on. Le comité ad hoc mis en place par le conseil exécutif et le conseil d'orientation stratégique du FCE pour recevoir les candidatures au poste de président n'a recueilli qu'une seule, à savoir celle d'Ali Haddad, qui occupait, à ce jour, le poste de secrétaire général de cette organisation. Le directeur général de l'Entreprise des travaux routiers, hydrauliques et bâtiments (ETRHB) sera donc le seul candidat à ce poste qui était, dans un passé récent, convoité puisque la dernière assemblée générale tenue en 2011 a vu la présentation de quatre candidatures validées par le comité. Ali Haddad, qui semble avoir le soutien d'une bonne partie des patrons d'entreprise et des membres du Forum, a fait une campagne électorale durant laquelle il s'est réuni avec les hommes d'affaires de plusieurs wilayas pour leur expliquer son programme et ses ambitions. Ali Haddad promet de faire du FCE « un leader dans le paysage patronal et un pôle représentatif de l'entreprise et du patronat algériens à travers notamment une relation pertinente avec les pouvoirs publics et une amélioration des relations entre ses membres du FCE » Tout en tablant sur « la promotion de l'entrepreneuriat privé », le candidat souhaite « contribuer au renouveau économique et à la croissance et au développement du pays ». Dans son plan de campagne, Ali Haddad a évoqué aussi « la nécessité de mettre en place un plan d'investissement national, d'atteindre un taux de croissance de 8% en dix ans et de lutter de manière efficace contre l'informel ». L'ouverture de certains secteurs d'activité à l'investissement privé tels les transports aérien et maritime, le secteur bancaire et financier est une autre idée défendue par le patron de l'ETRHB. S'il est élu aujourd'hui, Ali Haddad succédera donc à Réda Hamiani, qui a démissionné le 17 septembre dernier.