Le conseiller de la ministre de l'Education nationale chargé des relations avec les syndicats, Mohamed Aidar, a affirmé, hier, à la presse, en marge d'une séance de travail restreinte tenue par le ministère avec la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation affiliée à l'UGTA, et consacrée à la grève des intendants à Alger, que le ministère de l'Education nationale « ne voit aucun inconvénient à dialoguer pour mettre un terme à la grève des intendants ». Il a précisé que la rencontre de ce jour avec la Fédération, tenue à la demande de cette dernière, a été consacrée à l'évaluation du procès-verbal de la réunion du 2 novembre dernier et au débat de questions liées aux retenues sur salaire des grévistes et à la prime de rendement. Le ministère « a démontré qu'il faisait prévaloir la transparence dans le cadre du dialogue et de la concertation avec le syndicat dans le strict respect de la loi », a-t-il poursuivi. Le même responsable a estimé que « le dialogue ne s'articulera pas autour des retenues sur salaire des grévistes mais sur ce qui en reste » et sur l'accord de principe relatif à la tenue d'une deuxième session pour les examens de promotion. Une revendication posée avec insistance par les intendants. D'autre part, le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation, Ferhat Chabekh, a souligné que les intendants affiliés à la Fédération avaient repris le travail après l'accord conclu en novembre avec la tutelle. Il a déclaré que le ministère a procédé à des « retenues sur salaire des intendants » sans prendre en compte leur reprise du travail, rappelant l'engagement de la Fédération quant à la défense de leurs droits. Il a appelé, à cet effet, le ministère à « suspendre les retenues sur salaire des grévistes qui ont atteint un mois » dès lors que « le dialogue a été entamé par le ministère ».