Le FFS a proposé la tenue de la première phase de la conférence nationale du consensus les 23 et 24 février 2015. « Compte tenu du nouveau planning des consultations élargies, on peut proposer cette date symbolique de la nationalisation des hydrocarbures », a indiqué, hier, Mohand Amokrane Chérifi, membre de l'instance présidentielle du FFS, dans une déclaration à la presse, en marge de la session extraordinaire du conseil national du parti enue au siège du parti. Il a signalé que les 36 acteurs politiques et sociaux consultés sont des partis, des personnalités politiques, des syndicats et associations. Le conférencier a tenu à préciser que « les partis consultés n'ont pas exprimé un refus catégorique de participer à la conférence, attendant d'avoir plus d'information sur l'événement ou de voir certaines conditions ou garanties réunies ». Chérifi a relevé que « les partis du pouvoir », tout en considérant que l'initiative du FFS louable, ont rejeté toute transition démocratique. « Pour eux, cela signifierait qu'il y a vacance de pouvoir. Ils ont affirmé que le mandat du président de la République ne peut être remis en cause », a-t-il précisé. En dépit de ces positions, le FFS a constaté que cette première phase des consultations est encourageante. « Elle a permis de dépasser des préjugés et de commencer à construire un début de confiance », a assuré le cadre. Ahmed Laskri, membre de l'instance présidentielle du FFS, a précisé que la contribution du pouvoir et des institutions de l'Etat est prévue lors de la prochaine étape. « On a rencontré le représentant du président de la République Ahmed Ouyahia, lors des consultations sur la révision de la constitution pour lui expliquer notre démarche », a ajouté Mohamed Nebbou.