Beaucoup d'Algériens ne le connaissent pas encore alors qu'il est détenteur de deux couronnes mondiales chez les espoirs (moins de 24 ans) dans deux organisations différentes, la World Boxing Council (WBC) et l'Universal Boxing Organization (UBO). Il s'agit de Djamel Dahou, l'enfant de Tiaret qui s'apprête à défendre son titre de champion du monde, ce vendredi, à Bordj Bou Arréridj face au redoutable mexicain, Daniel Valenzuela. Âgé d'à peine 22 ans (né le 07 juin 1992), Dahou a réussi à se frayer un chemin dans le monde du professionnalisme en un temps record. En effet, ayant débuté sa carrière dans le noble art alors qu'il n'avait que 12 ans, Djamel va assimiler très rapidement les rudiments de ce sport jusqu'à afficher des qualités très intéressantes. Sous la conduite de son père, Mokhtar, comme manager et de son oncle et coach, Khaled Benaceur, le jeune espoir de la boxe algérienne s'est d'abord illustré chez les amateurs en livrant 42 combats non sans avoir remporté des titres de champion d'Algérie, coupe d'Algérie et Super coupe d'Algérie tout en captant l'intérêt du sélectionneur national des juniors durant la période allant de 2006 à 2008. C'est lors de cette dernière que Djamel bénéficia d'une licence pour boxer chez les professionnels. Une aventure qui s'avéra jusque-là fructueuse puisque depuis son premier combat professionnel en Algérie à ses deux consécrations mondiales (WBC et UBO), Dahou est allé crescendo pour décrocher entre-temps les titres de champion d'Algérie puis champion d'Afrique à deux reprises en Tanzanie avant de battre un Américain d'origine ghanéenne pour le titre suprême. Celui que l'organisation mondiale surnomme « The King » vient de bénéficier d'un sponsoring de Condor Electronics du Groupe Benhamadi en prévision de la défense de son titre mondial. Il ne compte ménager aucun effort pour donner de la joie à tous ceux qui lui font confiance et croient en son talent afin d'enrichir par la même occasion son palmarès et celui de la boxe professionnelle algérienne en quête de plus de considération pour redorer son blason après d'illustres champions que sont, entre autres, les Cherif Hamia, Loucif Hamani, Abdelkader Ould Makhloufi, Mourad Ferguène, Mohamed Bengasmia et Mohamed Yassa.