« Le contenu du prochain quinquennat sera discuté et approuvé en principe cette semaine, et j'ai eu des promesses pour inscrire 400.000 logements. C'est le segment le plus important en matière de logements en Algérie », a affirmé, hier, le ministre de l'Habitat. Tebboune qui a effectué une visite de deux jours dans la capitale de l'Est, a ajouté que « le surplus du programme AADL 2 sera destiné à l'AADL 3. Nous devons d'abord en finir avec les programmes en cours. Cette formule est faite pour la classe moyenne. Même après l'AADL 3, il y aura d'autres projets. 230.000 logements supplémentaires ont été inscrits fin 2013 en dehors du programme quinquennal, dont 105.000 lancés. A Constantine, d'ici la fin de l'année, 100.000 logements seront lancés ». Concernant les formules LSP/LPA, Tebboune a relevé qu'elles ne sont pas parvenues à remplacer l'AADL, ajoutant que « ce sont pratiquement 250.000 logements qui sont au contentieux, et ce qui pose problème c'est la formule en elle-même qui n'arrange ni les souscripteurs ni les promoteurs. Nous sommes au courant qu'il y a eu des dépassements, mais nous n'avons pas les moyens d'agir pour la simple raison que le contrat lie un promoteur privé à ses clients. Malgré cela, nous avons pris certaines décisions, notamment en revoyant les conditions d'obtention des agréments. Au jour d'aujourd'hui nous en avons accordé 3 500. Je pense qu'avec le retour de l'AADL, nous allons progressivement régler le problème ». Interrogé sur le sort des 4.200 logements Cnep-Immo de la nouvelle ville Ali Mendjeli, le ministre annoncera que le Trésor public a accordé, dernièrement, le financement nécessaire pour achever les VRD, après un arrêt des travaux qui a duré plus de trois ans. Tebboune s'est dit, par ailleurs, satisfait du taux d'avancement des projets inscrits dans le cadre de la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe 2015 ». Au sujet de la nouvelle ville Ali Mendjeli, le ministre a reconnu que des défaillances restent à corriger pour cette ville de près de 350.000 habitants. « Il n'a jamais été question de faire une ville de cette taille. Les programmes complémentaires se sont succédé dans l'urgence et aujourd'hui on se retrouve avec un nombre d'habitants supérieur à celle d'une wilaya du sud. C'est une erreur monumentale mais nous sommes en train de la corriger. Le président de la République a en personne cité en exemple Ali Mendjeli en matière d'urbanisme. Nous ne referons pas les mêmes erreurs », a-t-il conclu.