Le président du Conseil national économique et social (Cnes), Mohamed Seghir Babès, a plaidé, hier, la nécessité d'asseoir l'équité sociale, afin de préserver la cohésion sociale. D'où l'urgence de la mise en place de dispositifs de maintien des équilibres, afin de réduire les inégalités notamment intergénérationnelles. Dans un discours prononcé à l'ouverture de la conférence internationale sur les mécanismes institutionnels de suivi de l'équité sociale et l'amélioration de l'efficacité des politiques publiques, organisée à Alger, par le Cnes, conjointement avec l'Unicef, il a appelé à l'adoption de modèles capables d'assurer la durabilité dans le maintien de l'équité comme « axe central du progrès économique et social ». Toutefois, il a estimé impératif de se donner les moyens d'assurer un suivi et une évaluation comme outillage. Le président du Cnes a mis l'accent sur la nécessaire prise en charge des préoccupations de la jeunesse. « Si cette catégorie est touchée par le problème de l'iniquité, cela se répercutera négativement sur la cohésion sociale », a-t-il averti. De même pour l'équité entre hommes et femmes. Un document du Cnes et de l'Unicef a signalé que cette conférence vise « à impulser les décideurs et les concepteurs de politiques publiques à institutionnaliser des mécanismes nationaux d'analyse et de mesure de l'équité afin de les soutenir dans leurs efforts de développement de politiques publiques sensibles à l'équité, aux enfants et aux jeunes vulnérables, pour un avenir meilleur basé sur une croissance économique inclusive et stable dont la richesse principale est le capital humain ». Le Cnes et l'Unicef ont considéré que l'équité devrait être au centre des objectifs, y compris lorsqu'il s'agit d'objectifs liés aux secteurs économiques.