Le taekwondo tire ses origines des arts martiaux ancestraux dans l'histoire coréenne. Ces derniers sont illustrés par des fresques murales du royaume de Koguryo (environ 37 avant J. C) représentant des combattants pratiquant des techniques proches de celles du taekwondo. Des rois, ensuite, développèrent les pratiques martiales qui devaient atteindre leur apogée sous le nom de Kung Jung Mu Sul ou Taekyon, puis de Hwarang-Do. En raison de l'engouement rapide, en 1955, les cinq principaux styles (appelés Kwan et dont le plus célèbre demeure le Chung Do Kwan) décidèrent de s'unir sous le nom de Taesoodo grâce à l'impulsion de celui qui est considéré comme le père du Taekwondo moderne, le général Choi Hong Hi. Ce dernier fit beaucoup pour l'expansion du Taekwondo, en particulier au travers des forces armées coréennes. En 1961, l'association coréenne (K.T.A) est créée. En 1965, le nom de Taekwondo (Voie du poing et du pied) est définitivement adopté. En 1966 est fondée l'International taekwondo federation avec le général Choi comme premier président. Une discipline culturelle et... politique Le gouvernement de Corée du Sud, qui ne voulait pas, lui non plus, perdre le contrôle de cet art martial, qui était devenu un extraordinaire outil de propagande nationaliste, créa la WTF (World taekwondo federation ou Fédération mondiale de taekwondo) en 1973. Dès lors, l'ITF et la WTF ont rivalisé de manière plus ou moins conflictuelle, proportionnellement à l'intensité de la guerre froide et des conflits entre la Corée du Sud et celle du Nord. Le 4 septembre 1994 est une date historique pour le Taekwondo WTF : lors de sa 103e session à Paris, le Comité international olympique inscrit l'art martial coréen comme sport olympique officiel pour les Jeux de Sydney en l'an 2000, ce qui intensifia sa popularisation par rapport au Taekwon-Do ITF. Le taekwondo a été introduit en Algérie en 2004, mais la fédération algérienne activait sans agrément. Il a fallu attendre septembre 2013 pour voir les choses rentrer dans l'ordre avec l'élection de Abdelhak Tiabi à la présidence de l'ATF. Le premier taekwondoiste algérien à avoir participé aux Jeux olympiques est Amine Mokdad. Ce fut à Londres en 2012.