Lyes Semiane, directeur de la cinémathèque algérienne : « L'Algérie a perdu un grand cinéaste » « Je l'ai connu. Je garde de lui le souvenir d'un grand monsieur qui militait pour les causes justes, que ce soit en Algérie ou ailleurs. A l'indépendance, il s'installa à Alger. Il est nommé directeur du Centre audiovisuel d'Alger, poste qu'il occupa de 1962 à 1965. Il est aussi secrétaire général des Cinémas populaires (Ciné-Pops). Il filme aussi les premiers jours de l'indépendance de l'Algérie. René Vautier a contribué à la formation de nombreux techniciens algériens devenus aujourd'hui de grands chefs opérateurs et d'imminents cinéastes. L'Algérie a perdu en la personne de Vautier un grand cinéaste. » La cinémathèque algérienne. a organisé un hommage au cinéaste, réalisateur et militant anticolonialiste René Vautier, le 1er novembre deernier. A cette occasion, il a été projeté « Tours et détours », un film documentaire de Leïla Morouche et Oriane Brun Moschetti, en présence des deux réalisatrices. Ce film retrace le portrait « tendre » de René Vautier. S. S. Benamar Bakhti : « Un cinéaste engagé » « Je garde de lui le souvenir d'un cinéaste engagé. Je l'ai connu à travers les rencontres cinématographiques notamment lorsqu'il était membre du jury d'un festival de cinéma à Tebessa. René Vautier était une référence cinématographique. »