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En deçà des attentes, selon des universitaires
Partenariat économique algéro-turc
Publié dans Horizons le 12 - 01 - 2015


Pourquoi la Turquie d'Erdogan s'est-elle rapprochée ces dernières années de l'Algérie ? C'est à cette question que des universitaires ont essayé de répondre lors d'un séminaire consacré aux relations algéro-turques, tenu à l'Université III (Alger). Ces universitaires ont exposé leurs points de vue sur les raisons qui poussent Ankara à vouloir raffermir ses liens avec Alger. Pour des raisons stratégiques tout d'abord, car la Turquie ambitionne de retrouver sa position d'antan dans le Moyen-Orient et en Afrique du Nord. « L'Algérie n'est pas une destination prioritaire pour la Turquie mais est choisie dans le cadre de l'ambition de ce pays de récupérer sa place en Afrique et dans le monde musulman », estime le professeur Abdelwahab Amir, en relevant, cependant, que l'Algérie pourrait faciliter la tâche à la Turquie vu les avantages que cela représente. Il précise, à ce propos, que le poids de l'Algérie en Afrique et en Moyen-Orient est une carte gagnante pour ce pays. « Se rapprocher de l'Algérie dans ce cas pourrait lui faciliter le chemin. De plus, l'Algérie a aussi un poids en Europe. Un atout non négligeable pour la Turquie qui veut une ouverture sur l'UE. La Turquie veut profiter des avantages que représente l'Algérie. D'où la signature du traité d'amitié entre les deux parties en 2006 », explique-t-il. Notre pays est aussi, selon lui, un marché potentiel pour élargir ses investissements, écouler sa marchandise et renforcer son économie. Mais l'Algérie a besoin, selon lui, de la Turquie pour faire face aux menaces terroristes au niveau de ses frontières et dans le Moyen-Orient. « L'Algérie doit prendre ses dispositions pour gérer au mieux ses relations avec la Turquie, se mettre au niveau de cette dernière afin que les rapports soient équitables », dit-il. Mais ces rapports justement, selon l'universitaire Samir Bouaïssi, ne sont pas équitables. D'un point de vue économique du moins. Ce dernier estime que le partenariat algéro-turc n'est pas gagnant-gagnant, comme l'espèrent les pouvoirs publics. « Les rapports entre les deux économies ne sont pas équitables. L'économie turque est plus forte que celle de la France, de la Grande-Bretagne alors que l'économie algérienne émerge à peine, basée qu'elle est sur les hydrocarbures », fait-il remarquer. Il estime, également, que les investissements turcs annoncés en Algérie ne sont que de l'encre sur du papier. Mis à part l'usine d'acier à Oran et le partenariat dans le textile et l'habillement, cet universitaire constate que les autres projets signés dans le cadre du traité d'amitié de 2006 notamment n'ont rien de concret. « Lors de la dernière visite d'Erdogan, il a été question de prolonger la convention pour l'exportation du gaz algérien vers la Turquie. Cette dernière a besoin de ressources énergétiques pour répondre aux besoins croissants de son économie. L'Algérie lui en a fourni à des prix préférentiels. C'est la Turquie qui est bénéficiaire de ce partenariat », souligne-t-il, signalant qu'Ankara n'est pas en quête d'un partenariat gagnant-gagnant mais d'une collaboration qui sert ses intérêts. L'universitaire Hussem Selman a, quant à lui, estimé que l'Algérie devrait se montrer intelligente et plus ambitieuse dans ce partenariat, en profitant au maximum de l'expérience turque dans l'économie et en se montrant plus exigeante dans ses négociations.

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