Le président de la République du Bénin, Thomas Boni Yayi, a salué, hier, à Oran, le rôle que le président Abdelaziz Bouteflika a joué pour l'Algérie, le Bénin, l'Afrique et le reste du monde. Au terme de sa visite d'Etat de trois jours en Algérie, Thomas Boni Yayi a déclaré à la presse que « le message que je voudrai encore exprimer est de renouveler au président Bouteflika et à son peuple notre gratitude ». Et d'ajouter : « J'ai eu le privilège de recevoir cette invitation et j'en suis fier. L'audience que le président Bouteflika m'a accordée est historique. » Boni Yayi a également indiqué que l'Algérie jouit d'une stabilité politique, démocratique, sécuritaire et financière. Une situation qui fait d'elle « un grand pays sans dette extérieure ». Mieux, « l'Algérie a aussi effacé les créances qu'elle détient sur de nombreux pays africains, dont le Bénin », s'est-il réjoui. « Je me trouve en plein cœur du miracle industriel de l'Algérie. Nous considérons l'Algérie comme un pôle de croissance économique et nous, nous allons là où il y a de la croissance au profit des Béninois », a-t-il souligné. C'est ainsi que le chef d'Etat béninois a annoncé que son pays compte importer du gaz butane algérien pour satisfaire ses besoins énergétiques. Le président Boni a salué le rôle de l'Etat algérien en matière de développement du secteur énergétique, déclarant que « ce que j'ai vu aujourd'hui dans la zone pétrochimique d'Arzew est impressionnant ». Estimant que l'énergie détermine le développement, il a affirmé que « sans l'énergie, on ne peut parler de développement ». D'autre part, le chef d'Etat béninois a exprimé l'engagement de son pays à « partir plus loin dans le rapprochement du partenariat économique avec l'Algérie », soutenant vouloir « un partenariat gagnant-gagnant ». « Nous avons mené un partenariat stratégique avec l'Algérie qui était le premier partenaire vers lequel le Bénin s'est tourné », a-t-il poursuivi. « Dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays, nous voudrions lancer une ligne aérienne entre le Bénin et l'Algérie », a souhaité le président béninois à l'issue de sa visite du complexe du GNL 3Z, où il a pris connaissance des investissements réalisés dans la croissance de l'activité pétrochimique dans la zone d'Arzew.