Acquérir de nouvelles connaissances scientifiques pour mieux contrer les pratiques frauduleuses et anticoncurrentielles, telle est la finalité de la signature de quatre conventions cadres entre le ministère du Commerce, des écoles et des centres spécialisés dans les domaines économique et commercial. La cérémonie de paraphe s'est déroulée, jeudi dernier, à Alger, en présence du ministre du Commerce, Amara Benyounès, du ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels, Nouredine Bedoui, et du DG de la Safex. Ces conventions, signées avec l'Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA), l'Ecole des hautes études commerciales (EHEC), le Centre de formation de la Chambre de commerce et d'industrie, le Centre interentreprises de formation administrative et comptable (CIEFAC) ainsi que l'Ecole de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) permettront à 15.000 cadres et agents relevant du ministère du Commerce d'acquérir des connaissances en matière de régulation de l'activité commerciale. Amara Benyounès a souligné que ces formations revêtent « un grand intérêt pour l'économie algérienne ». Et pour cause, les 8.000 cadres universitaires embauchés entre 2008 et 2013 ne disposent pas du savoir-faire et des connaissances exigés, fera-t-il savoir. Aussi, ces formations porteront sur, entre autres, la conduite d'enquêtes spécifiques et la recherche de la fraude, la gestion, la planification et l'évaluation de l'activité de contrôle et la maîtrise de la règlementation régissant les marchés publics, la diplomatie commerciale, les défenses commerciales et les métiers à l'export. De son côté, Nouredine Bedoui a réaffirmé la disponibilité de son secteur à répondre aux besoins en formation exprimés par les opérateurs économiques et les institutions. Il a souligné, à cet effet, la signature de conventions similaires avec 15 départements ministériels.