La France a considéré que la signature, jeudi dernier, de la Déclaration entre le gouvernement Malien et les groupes politico-militaires du Nord Mali sous l'égide de l'Algérie, notamment de cessez-le-feu, est « une avancée importante pour que les négociations en cours progressent », selon le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal. Il a, en outre, réaffirmé, lors d'un point de presse, son soutien au processus de négociations mené par l'Algérie, avec l'appui de la facilitation internationale, dont l'aboutissement est « essentiel » pour permettre une stabilisation durable du Mali. « Nous appelons l'ensemble des parties à poursuivre les négociations de bonne foi afin de conclure un accord de paix durable », a-t-il souligné ajoutant que la France est « aux côtés des autorités maliennes et de ses partenaires présents au Sahel. Elle demeure mobilisée dans l'effort de stabilisation du Mali ». De son côté, l'Espagne s'est félicitée de la signature de cet accord, a indiqué un communiqué du ministère espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération. « L'Espagne se félicite de la signature à Alger sous les auspices du gouvernement algérien et la Mission de stabilisation des Nations unies au Mali (Minusma), d'un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement du Mali et six groupes armés qui opèrent dans le Nord du pays », a souligné le document du MAE espagnol transmis hier à l'APS. L'Espagne prie instamment les parties concernées à respecter scrupuleusement l'accord signé et à poursuivre de bonne foi les négociations jusqu'à atteindre un accord de paix définitif, a ajouté la même source. A l'occasion, le gouvernement espagnol a rendu hommage aux efforts « inlassables » du gouvernement algérien et de la Minusma pour faciliter les rencontres et la médiation entre les parties en conflit au Mali dans les cinq rounds de négociations qui ont lieu jusqu'à présent à Alger. Le dialogue intermalien, regroupant, depuis juillet 2014, en Algérie, les mouvements politico-militaires de la région nord du Mali et le gouvernement malien, a été couronné, jeudi dernier, par la signature d'une Déclaration qualifiée d'« avancée » en termes de mesures de confiance pour impulser les pourparlers qui sont à leur 5e round.