Au terme d'un long processus de recherche de la paix, le gouvernement malien et la Coordination des Mouvements de l'Azawed (CMA) ont signé, jeudi à Alger, une Déclaration de cessation immédiate de toute forme de violence. Au terme d'un long processus de recherche de la paix, le gouvernement malien et la Coordination des Mouvements de l'Azawed (CMA) ont signé, jeudi à Alger, une Déclaration de cessation immédiate de toute forme de violence. C ' est le résultat majeur de plus d'une année de négociations auquel est parvenue la médiation ayant pour chef de file l'Algérie. Un succès diplomatique pour l'Algérie qui a usé de toute son influence pour faire asseoir à une même table des frères ennemis pour signer un accord qui ramènera la paix dans la région du Sahel. Le gouvernement malien et la Coordination des Mouvements de l'Azawed (CMA) ont signé jeudi à Alger une Déclaration de cessation immédiate de toute forme de violence, fruit de plus d'une année de négociations entre les rebelles et les autorités maliennes. La Déclaration des parties au Processus de paix d'Alger a été signée jeudi à Alger par les différentes parties maliennes, sous l'égide de la Médiation internationale conduite par l'Algérie. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a présidé la cérémonie de signature avec le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Hamdi Mongi, a indiqué que cette Déclaration a pour objectif de « porter au climat d'ensemble de ce Processus une nouvelle avancée en termes de confiance et de consolidation du cessez-le-feu sur le terrain ». Dans cette Déclaration, les parties du Processus d'Alger, réunies sous l'égide de la Médiation dans le cadre des négociations sur un accord de paix global et définitif conviennent, d'observer une cessation immédiate de toutes formes de violence, et de s'abstenir de tout acte ou propos provocateur et de mettre rapidement en oeuvre, avec l'appui de la Minusma et en étroite coopération avec elle, toutes les mesures de confiance adoptées, notamment le mécanisme visant à faciliter l'application du cessez-le-feu figurant dans la déclaration de cessation des hostilités, et à assurer la protection des civils . Les parties du Processus d'Alger s'engagent à poursuivre la négociation dans ce cadre de bonne foi et dans un esprit constructif, ouvert et inclusif en vue de s'attaquer durablement aux causes des tensions observées récemment sur le terrain. Enfin, les parties au Processus d'Alger s'engagent aussi à mettre en oeuvre cette Déclaration dès sa signature. La Déclaration d'Alger est un grand pas dans la recherche de la paix au Nord-Mali qui est l'aboutissement d'un long processus engagé à Alger depuis plus d'une année. En janvier 2014, l'Algérie engage un premier round de pourparlers exploratoires pour rapprocher les vues des mouvements du nord Mali, une étape particulièrement importante pour réunir les conditions de succès du dialogue inter-malien inclusif envisagé. Un travail préparatoire délicat et minutieux a été « abattu » tout au long de ce processus par la médiation internationale ayant pour chef de file l'Algérie. Le processus s'est avéré plus « difficile » que l'on pouvait imaginer. Les diplomates ont usé de tous leurs sens de discernement pour amener les parties en conflit à conclure au terme du 5e round du dialogue intermalien inclusif réunissant le gouvernement malien et les représentants des groupes politico-militaires du nord du Mali, à signer, jeudi soir, une Déclaration qui met fin à toutes les hostilités au Nord Mali. Le chef de la diplomatie algérienne, explique dans son allocution, lors de la cérémonie de signature de cette Déclaration le sens et la portée de cet acte majeur dans la recherche de la paix au Nord - Mali. La Déclaration est "exécutoire dès sa signature" La Déclaration d'Alger est « un document qui a été négocié et discuté avec les parties et la Médiation sur plusieurs jours avec l'objectif d'apporter au climat d'ensemble de ce processus une nouvelle avancée en termes de confiance et de consolidation du cessez-lefeusur le terrain », a-t-il indiqué, précisant qu'« il s'agit aussi en termes d'engagement des parties à éviter tout acte et propos qui soient de nature à détériorer la situation sur le terrain, et par conséquent à créer des difficultés indues et non nécessaires à ce processus de négociations ». Il s'agit aussi, a-t-il insisté, d' « aboutir le plus rapidement à un accord global de paix et de réconciliation pour lequel un projet a été remis aux parties par la Médiation le mois de novembre dernier». Le ministre des Affaires étrangères insiste sur le fait que cette Déclaration est « exécutoire dès sa signature », réitérant que la signature de ce document tend à créer sur le terrain un état d'esprit propre à favoriser les progrès des négociations de fond dans le cadre du processus d'Alger et du 5ème round de la Médiation internationale dans le dialogue intremalien, entamé lundi dernier à Alger. Il est à souligner que la Médiation, représentée par le chef de file (Algérie), le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Hamdi Mongi ont apposé leurs signatures à la Déclaration signée par les trois parties maliennes présentes, à savoir la Coordination, la Plateforme et le gouvernement de la République du Mali. Le « cessez-le-feu » a-t-il des chances d'être respecté par les parties signataires ? C'est le souhait exprimé par ces dernières. Mohamed Mouloud Ramdan, membre de la Coordination a qualifié, dans une déclaration à l'Aps de « très important » le document signé espérant que le 5e round soit le dernier afin de « parvenir à un accord important avec le gouvernement malien », a-t-il dit. « Nous avons participé de bonne foi à ce dialogue et nous pensons qu'il sera sanctionné par un accord global de cessez-le-feu », a-t-il ajouté. Pour sa part, Mohamed Ould Messad, membre de la plateforme, a souligné la nécessité de respecter l'accord soulignant son importance pour mettre un terme aux tensions dans le nord du Mali. Harouna Touré, chef de la délégation des mouvements signataires de la Plateforme d'Alger du 14 juillet 2014, a indiqué que le cessez-le-feu doit être contrôlé par la Minusma soulignantl'impératif de définir les responsabilités en cas de violation. C ' est le résultat majeur de plus d'une année de négociations auquel est parvenue la médiation ayant pour chef de file l'Algérie. Un succès diplomatique pour l'Algérie qui a usé de toute son influence pour faire asseoir à une même table des frères ennemis pour signer un accord qui ramènera la paix dans la région du Sahel. Le gouvernement malien et la Coordination des Mouvements de l'Azawed (CMA) ont signé jeudi à Alger une Déclaration de cessation immédiate de toute forme de violence, fruit de plus d'une année de négociations entre les rebelles et les autorités maliennes. La Déclaration des parties au Processus de paix d'Alger a été signée jeudi à Alger par les différentes parties maliennes, sous l'égide de la Médiation internationale conduite par l'Algérie. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a présidé la cérémonie de signature avec le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Hamdi Mongi, a indiqué que cette Déclaration a pour objectif de « porter au climat d'ensemble de ce Processus une nouvelle avancée en termes de confiance et de consolidation du cessez-le-feu sur le terrain ». Dans cette Déclaration, les parties du Processus d'Alger, réunies sous l'égide de la Médiation dans le cadre des négociations sur un accord de paix global et définitif conviennent, d'observer une cessation immédiate de toutes formes de violence, et de s'abstenir de tout acte ou propos provocateur et de mettre rapidement en oeuvre, avec l'appui de la Minusma et en étroite coopération avec elle, toutes les mesures de confiance adoptées, notamment le mécanisme visant à faciliter l'application du cessez-le-feu figurant dans la déclaration de cessation des hostilités, et à assurer la protection des civils . Les parties du Processus d'Alger s'engagent à poursuivre la négociation dans ce cadre de bonne foi et dans un esprit constructif, ouvert et inclusif en vue de s'attaquer durablement aux causes des tensions observées récemment sur le terrain. Enfin, les parties au Processus d'Alger s'engagent aussi à mettre en oeuvre cette Déclaration dès sa signature. La Déclaration d'Alger est un grand pas dans la recherche de la paix au Nord-Mali qui est l'aboutissement d'un long processus engagé à Alger depuis plus d'une année. En janvier 2014, l'Algérie engage un premier round de pourparlers exploratoires pour rapprocher les vues des mouvements du nord Mali, une étape particulièrement importante pour réunir les conditions de succès du dialogue inter-malien inclusif envisagé. Un travail préparatoire délicat et minutieux a été « abattu » tout au long de ce processus par la médiation internationale ayant pour chef de file l'Algérie. Le processus s'est avéré plus « difficile » que l'on pouvait imaginer. Les diplomates ont usé de tous leurs sens de discernement pour amener les parties en conflit à conclure au terme du 5e round du dialogue intermalien inclusif réunissant le gouvernement malien et les représentants des groupes politico-militaires du nord du Mali, à signer, jeudi soir, une Déclaration qui met fin à toutes les hostilités au Nord Mali. Le chef de la diplomatie algérienne, explique dans son allocution, lors de la cérémonie de signature de cette Déclaration le sens et la portée de cet acte majeur dans la recherche de la paix au Nord - Mali. La Déclaration est "exécutoire dès sa signature" La Déclaration d'Alger est « un document qui a été négocié et discuté avec les parties et la Médiation sur plusieurs jours avec l'objectif d'apporter au climat d'ensemble de ce processus une nouvelle avancée en termes de confiance et de consolidation du cessez-lefeusur le terrain », a-t-il indiqué, précisant qu'« il s'agit aussi en termes d'engagement des parties à éviter tout acte et propos qui soient de nature à détériorer la situation sur le terrain, et par conséquent à créer des difficultés indues et non nécessaires à ce processus de négociations ». Il s'agit aussi, a-t-il insisté, d' « aboutir le plus rapidement à un accord global de paix et de réconciliation pour lequel un projet a été remis aux parties par la Médiation le mois de novembre dernier». Le ministre des Affaires étrangères insiste sur le fait que cette Déclaration est « exécutoire dès sa signature », réitérant que la signature de ce document tend à créer sur le terrain un état d'esprit propre à favoriser les progrès des négociations de fond dans le cadre du processus d'Alger et du 5ème round de la Médiation internationale dans le dialogue intremalien, entamé lundi dernier à Alger. Il est à souligner que la Médiation, représentée par le chef de file (Algérie), le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Hamdi Mongi ont apposé leurs signatures à la Déclaration signée par les trois parties maliennes présentes, à savoir la Coordination, la Plateforme et le gouvernement de la République du Mali. Le « cessez-le-feu » a-t-il des chances d'être respecté par les parties signataires ? C'est le souhait exprimé par ces dernières. Mohamed Mouloud Ramdan, membre de la Coordination a qualifié, dans une déclaration à l'Aps de « très important » le document signé espérant que le 5e round soit le dernier afin de « parvenir à un accord important avec le gouvernement malien », a-t-il dit. « Nous avons participé de bonne foi à ce dialogue et nous pensons qu'il sera sanctionné par un accord global de cessez-le-feu », a-t-il ajouté. Pour sa part, Mohamed Ould Messad, membre de la plateforme, a souligné la nécessité de respecter l'accord soulignant son importance pour mettre un terme aux tensions dans le nord du Mali. Harouna Touré, chef de la délégation des mouvements signataires de la Plateforme d'Alger du 14 juillet 2014, a indiqué que le cessez-le-feu doit être contrôlé par la Minusma soulignantl'impératif de définir les responsabilités en cas de violation.