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De nouvelles solutions pour la sécurité et l'optimisation de la production 5e Salon international des fournisseurs de produits et services pétroliers et gaziers
Le 5e Salon international des fournisseurs de produits et services pétroliers et gaziers s'est ouvert, hier, à l'esplanade de l'hôtel Hilton d'Alger. 500 exposants de 25 pays dont 242 sociétés étrangères participent à ce rendez-vous des acteurs de l'industrie pétrolière et gazière en Algérie et dans d'autres régions du monde. Cette édition, selon Djaffar Yacini, responsable du Salon, a connu une grande affluence puisque l'on comptait encore quelque « 40 sociétés en liste d'attente. » Pourtant, la superficie reservée à ce type de rencontre professionnelle, qui se tenait d'habitude au sud, à Hassi Messaoud, a été augmentée cette année pour accueillir davantage d'exposants. Des solutions nouvelles liées à la sécurité des installations et d'augmentation de la production des hydrocarbures ont été présentées par les firmes spécialisées. Outre les vannes, les instruments de contrôle, a société écossaise Petroleum Experts Limited a l'intention de présenter aux sociétés impliquées dans la production des hydrocarbures en Algérie, et plus spécialement Sonatrach, de nouvelles solutions jamais introduites en Algérie auparavant, des techniques qui aideront à « l'optimisation de la production des gisements » et qui servent en même temps à long terme à « analyser les conséquences sur la production future en essayant d'augmenter les reserves », nous a expliqué Abdelhamid Guedroudj, le représentant du groupe qui n'est pas encore installé en Algérie. Cet expert ajoute que « la manière d'exploiter les gisements compte beaoucoup dans la préservation des ressources ». Mais si ces solutions sont nouvelles ici en Algérie, « elles sont déjà connues et installées par les plus grandes firmes pétrolières internationales », tient à préciser James Woodrow, directeur de la société écossaise et qui est par là même son coordinateur business. Parmi les autres nouveautés, on notera, à titre d'exemple, les centrales électriques mobiles, les canons brumisateurs (producteurs de brume à partir de l'eau) qui permettent l'humidification de l'air, la baisse de la température ambiante, le captage de la poussière et ce pour répondre à la saturation des ateliers par exemple. Selon Benali Ould Hennia, ce procédé mis en place par la société (privée algérienne) est déjà adopté dans les carrières. Son champ d'intervention est vaste puisqu'il comprend aussi bien « les espaces publics que l'industrie sidérurgique, les acieries, les fonderies... », nous a-t-il précisé. Les sociétés participantes, outre Sonatrach et ses filiales, les compagnies d'assurances locales viennent de - tous les continents. De France, le plus grand exposant, de Turquie, de Chine, d'Egypte, du Maroc, de Tunisie. Lors de ce Salon qui durera jusqu'au 6 mars, des conférences ayant trait à l'industrie gazière et pétrolière seront animées par des experts algériens et étrangers. On peut citer Attar, ancien ministre et ex-PDG de Sonatrach, le professeur Chemsedine Chitour, Bekkouche, ancien DG de l'Institut algérien du pétrole, et Francis Perrin, responsable de la revue Pétrole et Gaz arabes.On parlera aussi bien, lors de ces conférences, de l'influence des facteurs géostratégiques sur le marché pétrolier international, que du nouvel ordre énergétique mondial, des énergies conventionnelles et non conventionnelles et de l'évaluation du potentiel national en matière de gaz de schiste, du rôle de l'Algérie en tant que fournisseur sûr de gaz pour l'Europe... Côté entreprises, Sonatrach et la Caat organiseront, de leur côté, des ateliers liés à la production gazière et à l'assurance des grands projets.