En ce mois de novembre qui nous rappelle la disparition, depuis deux ans, de notre ami et confrère Mourad Tirouche, on a appris, hier, la mort de notre amie et consœur Fadéla Abba. Jeune brillante journaliste à El Moudjahid. La nouvelle est tombée comme un couperet. Difficile de croire que cette jeune femme qui venait de souffler sa 32e bougie a été ravie à l'affection des siens et à tous ceux qui l'ont aimée pour sa gentillesse et lui ont voué une grande admiration pour son professionnalisme. Car elle était une journaliste brillante promise à un bel avenir. Lire ses articles et ses reportages était un réel plaisir, tant elle savait rapporter l'information et avait le don de ramener une information insolite que très peu de reporters en ont. La dernière fois ou je l'ai croisée, dimanche dernier, elle montait les escaliers en courant. Dynamique et pleine de fougue. Elle était toujours la première à dire bonjour avec une voix douce et un sourire qui ne quittait jamais ses lèvres. Même pressée, elle s'arrêtait toujours pour saluer et demander des nouvelles de Djamel qui l'a suivi dans ses premiers pas dans le journalisme et sa carrière au prestigieux El Moudjahid qu'elle avait choisi pour embrasser le métier de journaliste. Aujourd'hui à Horizons, tout en nous résignant devant la volonté de Dieu, on pleure notre amie Fadéla. On pleure devant cette perte cruelle qui endeuille sa famille et la grande famille de la presse. Sa mémoire restera gravée dans nos cœurs et nous prions le Tout-Puissant de lui accorder Sa Miséricorde et l'accueillir en Son Vaste Paradis.