La Conférence des parties COP 21 sur le climat prévue en décembre en France a été évoquée, hier, à Alger, lors d'un entretien entre la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ, et l'ambassadeur français climat pour la région Mena et Afrique, Stephane Gompertz. L'entretien a porté sur « les enjeux liés à la Conférence des parties COP 21 prévue à Paris en décembre 2015 », a précisé un communiqué du ministère, relevant que « cette audience intervient, également, à une période charnière du processus de négociation sur le futur régime climatique que l'Algérie souhaite juste, équitable et juridiquement contraignant pour toutes les parties ». Mme Boudjemaâ a souligné, à cette occasion, la vision de l'Algérie sur le dossier climat, notamment les questions liées aux conditions nécessaires pour le succès du futur accord climatique, en particulier celles relatives au transfert de technologie, à l'appui technique, au renforcement des capacités et à l'appui financier pour la mise en œuvre de mesures d'adaptation aux effets adverses des changements climatiques, a-t-on souligné. La ministre a, par ailleurs, mis en relief les efforts déployés par l'Algérie dans les différents cadres régionaux et internationaux « pour constituer une force de proposition en vue de la Conférence de Paris », a ajouté la même source. Cette audience fait suite à celle accordée par Mme Boudjemaâ, le 30 mars dernier, à l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, au cours de laquelle la question de la préparation de la COP 21 a été discutée entre les deux parties, rappelle-t-on de même source.