Les musiciens de l'OSN, dirigés par le maestro Amine Kouider, ont transporté le public, une heure durant, au cours de cette soirée organisée dans le cadre du programme de la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe 2015 », dans le monde des belles sonorités avec, comme entrée en matière, « Min Adjliki Ya Djazaïr », superbement interprétée par la chorale polyphonique d'Alger et le chœur de la Garde républicaine. L'orchestre enchaîne avec « Djaza'irana », « Ya Chahid » et d'autres chants patriotiques, offrant un moment musical spécial qui n'a pas manqué de soulever l'enthousiasme du nombreux public, avant de continuer avec « Milioune Hadiya », « Weam El Djazaïr » et « Tarikhik Ya Bladi ». L'artiste Nada El Rayhane fait ensuite son apparition dans une belle gandoura constantinoise en velours bordeaux passementée de fils d'or pour gratifier l'assistance, avec douceur, de la chanson « Li Anaka Mithli Touhibou El Djazaïr », écrite par Azzedine Mihoubi sur une musique de Noubli Fadel. L'orchestre symphonique national qui a déjà acquis ses lettres de noblesse sur le Vieux Rocher avec des prestations de haute volée, dégageant une musique vivante et agréable, poursuit avec « El Djazaïr Oumouna », « Yahyaou ouled Bladi » (le fameux tube de Rabah Driassa) devant un auditoire comblé qui n'a pas cessé d'applaudir. Avant le début du spectacle « la Symphonie du Weam », les cornemuseurs d'El Harras El Djoumhouri, en tenue traditionnelle, ont charmé le public avec un florilège de musiques du terroir « empruntées » de différentes régions de l'Algérie profonde. Le représentant de la ministre de la Culture, Noureddine Athmani, a affirmé, dans une allocution prononcée en présence des autorités locales civiles et militaires et les membres de la délégation palestinienne qui prennent part à la semaine culturelle palestinienne à Constantine, que la Symphonie du Weam est « un message de paix destiné à tout le monde arabe ».