Le siège de la direction générale d'Algérie Télécom a abrité, hier, à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant africain, la cérémonie de signature d'une convention entre l'entreprise et le réseau Nada de défense des droits de l'enfant. Elle a été signée entre Azouaou Mehmel, PDG d'Algérie Télécom, et Abderahmane Arar, président du réseau Nada. L'objectif de convention est de réaliser le « foyer du cœur » pour enfants en difficulté. La championne d'Algérie de judo, Salima Souakri, est la marraine de ce projet. Etaient présents à cette cérémonie, e représentant de l'Unicef en Algérie, Thomas Davin, Mme Fatiha Djehich, conseillère au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, et l'ambassadrice de l'Unicef Algérie. C'est le ministère de l'Agriculture et du Développement rural qui a mis à la disposition de Nada un terrain de quatre hectares dans la forêt de Bouchaoui. Baptisé « foyer du Cœur », ce projet a une capacité d'accueil de 200 enfants en service de jour et une centaine d'autres en accueil temporaire. Ces enfants seront accueillis dans plusieurs unités où une prise en charge totale ou partielle sera assurée aux victimes en danger moral et leurs familles. Après la signature, Mehmel a annoncé qu'AT s'engage à verser sur le compte de Nada, un pourcentage de ses ventes des cartes de recharge ADSL et 4G LTE réalisées durant tout le mois de ramadan. Le montant à verser par carte de recharge peut aller de 15 à 195 DA. Par ailleurs, AT s'engage à apporter un soutien matériel et logistique à long terme pour la gestion du foyer. Ce dernier, a expliqué Arar, sera un espace pour accueillir les enfants victimes de maltraitance, de violence ou autre. Un soutien psychologique et un accompagnement seront prodigués pour offrir aux enfants une prise en charge de qualité. Pour le PDG d'Algérie Télécom, « c'est une fierté pour AT d'être une entreprise citoyenne et d'être associée à ce noble projet ». Pour Abderahamane Arar, « à travers ce projet, il y a un capital social qu'il faut renforcer, en l'occurrence la protection de l'enfant ». De son coté, Thomas Davin a mis en évidence la prévention contre la violence à l'égard des enfants qui, dira-t-il, « doit commencer au sein de la famille ». Concernant le projet, il a affirmé que c'est un complément aux efforts des institutions et de la société civile.