Photo : Slimene S.A. Le nom de Nezha est bien connu dans le monde de la boxe et du kick-boxing. Son talent lui a permis d'intégrer le cercle restreint des meilleurs athlètes algériens. D'ailleurs, elle a décroché la deuxième place de meilleure athlète algérienne en 2007. L'aventure de Nezha dans le monde du sport débute en 2001. Après avoir abandonnée ses études, elle s'est convertie au kick-boxing. Elle ne découvrira la boxe que quelques mois après, grâce à son entraîneur. «Il m'a annoncé qu'il venait de m'engager dans une compétition de boxe», raconta-t-elle. C'est ainsi que le mois suivant elle décroche son premier trophée dans la discipline. La suite est une série d'événements qui conduiront Nezha vers le sommet de la gloire. Et c'est avec enthousiasme qu'elle nous cite les titres qu'elle a accumulés au cours de ces neuf dernières années. Entre la boxe et le kick-boxing, elle a arraché plus de six titres de championne, dont cinq lors des mondiaux de kick-boxing. «J'ai arraché mon premier titre en 2001. Vous vous rendez compte ! Décrocher une médaille d'or en boxe alors que c'était ma première expérience». Mais le plus marquant chez Nezha c'est son envie permanente de séparer sa vie familiale de son monde extérieur. D'ailleurs, elle affirme que sa famille «n'avait aucune idée sur le sport qu'elle pratiquait». «Ma famille pensait que je pratiquais du karaté ou de l'aérobic. Je ne leur ai révélé la vérité qu'après avoir décroché mon premier titre», dira-t-elle. Nezha s'est éloignée de la boxe pendant deux ans (entre 2004 et 2006). Mais à son retour, elle s'est vite invitée à la plus prestigieuse des compétitions. Effectivement, elle a participé aux JO de Pékin dans la catégorie des 60kg. Mais pour Nezha, l'avenir lui réserve encore d'agréables surprises. Avec un palmarès assez riche, elle s'est fixée comme objectif de laisser son empreinte dans le monde de la boxe. Et c'est avec ces mots qu'elle clôture, solennellement, son histoire : «Je veux être à Londres en 2012. Je travaillerai dur pour acquérir le niveau exigé».