Tous les moyens humains et matériels ont été mis en place pour permettre aux 363.141 lauréats de s'inscrire dans les meilleures conditions possibles. Toutes les universités du pays resteront ouvertes pour les accueillir et les orienter. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé, hier, lors du lancement de l'opération des préinscriptions universitaires au niveau de l'Ecole nationale supérieure d'informatique de Oued Semmar, qu'il y a une nette amélioration, sur le plan qualitatif, de cet examen vu le nombre de mentions obtenues dont 90 excellence, 5853 très bien et 32.111 bien. Les filles représentent 66% des effectifs. Cette prédominance enregistrée depuis des années, nécessite, selon le ministre, une étude sociologique pour connaître les motivations par rapport à la tendance baissière chez les garçons. Tout en rappelant le calendrier des inscriptions universitaires et ses différentes étapes, affectation, recours, confirmation, Hadjar a insisté sur la nécessité de lire soigneusement le guide du nouveau bachelier et la fiche de vœux. Il a précisé que l'affectation des nouveaux bacheliers obéit à quatre paramètres : le vœu du lauréat, sa moyenne au bac, les capacités d'accueil de l'établissement choisi et le facteur géographique. Selon le ministre, il est impossible de prévoir le nombre de reçus dans une filière donnée. C'est le logiciel qui détermine la moyenne requise pour s'inscrire dans l'une des filières proposées. Pour cette année, le département de l'Enseignement supérieur prévoit l'affectation de certaines daïras hors circonscription et ce pour pouvoir contenir le flux relativement important par rapport aux années précédentes. Il a reconnu que certaines wilayas font face à une pression due à la surcharge des effectifs. Il cite, entre autres, les université de Médéa, Mila, Alger Centre - qui compte à elle seule 36.000 lauréats-, Aïn Temouchent, Tebessa. Une contrainte nécessitant le lancement de plusieurs offres de formation, en plus de l'ouverture en septembre prochain de deux instituts technologiques dans les wilayas de Bouira et Oum El Bouaghi, portant à quatre le nombre de ces établissements à travers le territoire national. Selon le ministre, cette initiative et l'ouverture de classes préparatoires et de grandes écoles s'inscrivent dans le cadre de l'orientation des étudiants vers l'excellence. Pour pouvoir assurer une place pédagogique à chaque lauréat, la tutelle prévoit la gestion et l'exploitation « de manière rationnelle » des structures existantes à travers le territoire national. Le ministre n'exclut pas le recours à la prorogation jusqu'à 18h30 du temps pédagogique. L'objectif est d'assurer une place pédagogique à chaque lauréat. C'est ce qui est d'ailleurs prévu dans toutes les disciplines. Ainsi, Hadjar a rappelé que les 15 facultés de médecine et l'ouverture de classes intégrées dans certaines disciplines seront en mesure de répondre aux vœux des postulants.