La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a effectué, hier, une visite de travail dans la wilaya de Bejaïa. Elle s'est d'abord rendue dans la commune côtière de Souk El Tenine où elle a inauguré le centre médico-pédagogique pour enfants inadaptés mentaux, qui dispose de 60 lits et a une capacité d'accueil de 120 places. A Bejaïa-Ville, après avoir visité le chantier du nouveau siège de la Direction de l'action sociale et de la solidarité (DASS), encore au stade des fondations et dont l'enveloppe financière ne cesse d'être réévaluée, la ministre a été accueillie au niveau de la Maison de la solidarité des associations à caractère social humanitaire où elle a procédé à une distribution symbolique d'équipements de travail pour des personnes nécessiteuses. Mounia Meslem s'est également réunie, au niveau du siège de la wilaya, avec les associations activant dans le champ de la solidarité, en présence de plusieurs présidents d'APC. Elle a assuré l'assistance que son département aiderait les associations et les localités défavorisées, non pas pour se substituer à l'action de l'Etat, mais pour soutenir son effort en créant au sein de la société une culture de la solidarité et en exerçant un certain contrôle social sur les dépenses publiques. La ministre, qui a assuré que son département n'aura pas à souffrir de restrictions budgétaires, a toutefois précisé que le gouvernement est décidé à rationaliser ses dépenses à travers un contrôle strict et une traçabilité qui permettront d'accroître l'efficacité des investissements consentis. Elle a ainsi annoncé qu'une opération de numérisation est en cours de toutes les opérations menées par les différents ministères, ce qui permettra, en ce qui concerne son département, d'avoir à sa disposition un fichier des personnes qui nécessitent une aide de l'Etat. En ciblant au mieux la population à aider, estime-t-elle, il serait même envisageable d'accroître cette aide. Mounia Meslem a, d'autre part, indiqué que son département s'affairait à intégrer le maximum d'enfants à handicap léger dans les institutions scolaires normales, en coordination avec le secteur de l'Education, de même que les efforts seront redoublés pour rendre effectives les lois existantes qui garantissent le droit au travail aux personnes handicapées.