Les inscriptions définitives débuteront aujourd'hui et se poursuivront jusqu'au 6 août. C'est ce qu'a annoncé, hier, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. S'exprimant lors d'une conférence de presse au siège de l'Ecole nationale supérieure d'informatique à Alger, le ministre a affirmé que tourtes les mesures ont été prises pour réussir le processus d'inscription. Il a rappelé que la période de préinscription s'est déroulée dans les meilleures conditions. Concernant l'orientation, il a soutenu que le personnel chargé d'exécuter cette mission a fait le maximum pour satisfaire les choix des bacheliers. Il a reconnu que la mission était complexe à cause du flux enregistré cette année. Ainsi, le nombre des bacheliers a presque doublé, notamment dans certaines matières à l'image de la médecine. Il a précisé que l'orientation a pris en ligne de compte trois facteurs : le choix porté sur la fiche de vœux, la moyenne obtenue au bac et les capacités d'accueil de l'université. Dans ce sillage, Tahar Hadjar a relevé que le suivi électronique de l'opération fait état de l'orientation de 56,59% des bacheliers vers leur premier choix. 76,96% sont admis dans l'un des trois premiers choix exprimés, 85,28% l'un de leurs cinq choix, et 95,75% ont été orientés vers l'un de leur dix choix. Le ministre a indiqué que 1,38% des bacheliers ont préféré soit s'inscrire dans des établissements en dehors du secteur de l'enseignement supérieur, soit repasser l'examen du baccalauréat pour obtenir de meilleurs résultats. S'agissant des inscrits qui n'ont été affectés à aucun de leurs dix choix, le ministre a estimé que le taux ne dépasse pas 4,25%, ajoutant qu'un « onzième choix » leur a été proposé en tenant compte des notes obtenues dans les épreuves. Cette catégorie peut formuler un recours si l'intéressé n'est pas satisfait de son affectation. La période des recours a été fixée du 28 au 30 juillet. L'étude des recours tient compte des critères d'orientation et prend en considération les moyennes minimales indiquées par le traitement électronique. Pas d'inquiétude concernant l'encadrement pédagogique. Hadjar a assuré qu'il n'y a pas de déficit, l'université algérienne disposant de 55.000 enseignants. En outre, il est question de recruter 3.000 nouveaux enseignants cette année et 700 postes de contractuels pour le personnel de soutien. Le ministre se veut aussi rassurant quant à la disponibilité des places pédagogiques pour tous les nouveaux inscrits, rappelant que le secteur bénéficiera, au titre de la nouvelle année universitaire, de 76.000 nouvelles places pédagogiques et de 50.000 nouveaux lits. S'agissant des transferts, le ministre a été catégorique affirmant que chaque bachelier doit avoir des arguments solides pour espérer avoir sa demande acceptée. Un million et demi d'étudiants attendu Le ministre a soutenu que son département accorde une importance capitale à la formation des enseignants pour assurer un encadrement de qualité. Selon lui, 50% de l'enveloppe financière allouée au secteur est consacrée aux étudiants inscrits au doctorat et au mastère pour bénéficier de stages de courte durée à l'étranger. Hadjar a affirmé que dans les prochaines années il faut être titulaire d'un doctorat pour pouvoir enseigner à l'université. Pour lui, le magistère n'est pas un « diplôme de carrière mais un diplôme transitoire ». Cette manière de procéder aura, selon lui, un impact positif sur l'enseignement universitaire. Par ailleurs, le ministre a annoncé que le secteur accueillera, au titre de l'année universitaire 2015-2016, un nombre global d'étudiants estimé à près de un million et demi : 1.400.000 étudiants pour le cycle de graduation, 50.000 dans la post-graduation et près de 50.000 dans l'Université de la formation continue.