Photo : Slimene S.A. Azzedine Mihoubi, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication, était l'invité de l'émission «Le 5e pouvoir» de la radio internationale. Emission au cours de laquelle, l'invité est revenu «dans les détails» sur son récent roman «Les confessions d'Askrem». Dans ce roman, l'auteur projette son lecteur en l'an 2039. Il passe en revue tous les grands bouleversements de l'ère actuelle : la guerre d'Algérie, le conflit israélo-palestinien, la chute du Mur de Berlin, Al-Qaïda, les attentats du 11 septembre 2001, ou encore le phénomène des harraga. La ville de Tamanrasset, citée dans le roman sous l'appellation de «Tam-city», est l'endroit de la fiction de M. Mihoubi dans son roman qui, dit-il, a nécessité quatre années d'études et de recherches. «J'ai eu l'idée de concevoir cette œuvre durant l'été 2004. La première idée a pour origine l'imagination de la ville de Tamanrasset après 30 ou 40 ans en tant que cité cosmopolite». Cette ville de l'extrême-sud algérien pourrait constituer, prévoit l'auteur, un pôle touristique qui attirerait des capitaux étrangers. Il cite les exemples de Abou Dhabi et Doha, deux grandes villes érigées dans le désert du Proche-Orient. Tam-city le peut aisément. L'invité de la radio explique que le principe de Tam-city s'articule sur le fait que la prise en charge du phénomène de l'émigration clandestine ne consiste pas en la prise de mesures d'ordre sécuritaire mais plutôt par l'offre de conditions de développement dans le Sud. Ainsi, l'auteur a jeté son dévolu sur la ville de Tamanrasset qui, souligne-t-il, constituera l'espace devant abriter les opérations d'intérêt économique donnant lieu à l'émergence d'une ville reliant l'Afrique au reste du monde. En bref, le roman revient sur des événements qui ont eu lieu à l'hôtel «Askrem Palace», propriété d'un homme d'affaires allemand, Adolf Haussmann de son nom, construit à la mémoire du père Charles de Foucauld. «Le choix de l'année 2039 révèle la possibilité d'édifier une ville nouvelle dans trois décennies à l'image des villes touristiques de par le monde et ceci ne nécessitera pas d'attendre un siècle», dira encore l'écrivain Mihoubi. S'agissant de la chronologie adoptée, l'auteur a recouru dans «Confessions d'Askrem», au «roman tiroir», à savoir le passage séparé (sans ordre) d'un événement à l'autre.