L'alimentation en eau potable, la rénovation des réseaux d'adduction dans les différents communes de Tlemcen a été le thème central d'une réunion de travail avec l'exécutif en fin de semaine écoulée. Lors de cette séance de travail, le wali de Tlemcen a mis l'accent sur la nécessité de gérer dans de bonnes conditions ce secteur afin de satisfaire les besoins en eau de l'ensemble des populations. Dans la wilaya, et grâce aux deux mégaprojets de dessalement d'eau de mer depuis les stations de Honaïne et Souk Tleta, qui produisent 400.000 m3/jour, le déficit en matière d'AEP a été comblé. Ces deux projets ont permis de couvrir les besoins des populations en eau potable à hauteur de 85%. Une fois les conduites d'adduction depuis le bassin de Chott El-Gharbi achevées, le problème d'eau sera complètement réglé. S'agissant des 5 barrages hydrauliques et des 9 retenues collinaires, ils seront affectés au profit de l'agriculture, selon le wali. Dans ce cadre, a-t-il rappelé, quelque 4,6 milliards de dinars sont destinés à l'extension des périmètres d'irrigation de Hennaya et Maghnia et à la création d'autres. Par ailleurs, la gestion du périmètre irrigué de Maghnia d'une superficie de 11.000 ha est prise en charge par l'Office national d'irrigation et de drainage (Onid). Il s'inscrit dans le cadre de l'augmentation du rendement de la production de cette zone agricole appartenant à quelque 580 agriculteurs. L'importance a été accordée à la plaine de Hennaya de 1.250 ha. Cette plaine atteindra les 4.000 ha dans les prochains mois, une fois son projet d'extension en cours terminé. Un important volume d'investissement de 5 milliards de dinars a été accordé à cette opération qui permettra la création de 3.750 emplois et une production agricole additionnelle en matière de légumes et fruits, notamment les agrumes. Même le périmètre de Tafna, d'une superficie de 5.000 ha, a bénéficié de 5 milliards de dinars. Il sera irrigué depuis les barrages de Hammam Boughrara, Sikkak et Sidi Abdelli. Le wali a souligné l'importance de ces périmètres qui participent à l'augmentation de la production agricole et à la création d'emplois. L'extension des terres irriguées est un atout, selon le wali, pour développer l'agriculture grâce au transfert des eaux des barrages de la région pour l'irrigation. D'autre part, le problème des déperditions et des fuites d'eau a été largement débattu. Un problème dû, selon les P/APC, à la vétusté du réseau. Des instructions fermes ont été données pour achever l'ensemble des projets liés à l'alimentation en eau potable dans les délais. S'agissant de la protection de l'environnement, le premier responsable de la wilaya a insisté sur le traitement des eaux usées et la lutte contre les maladies à transmission hydrique.