Intervenant, hier, à New York, devant le 2e sommet de la lutte contre l'extrémisme violent, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a affirmé que l'Algérie, grâce à la politique de réconciliation nationale, a acquis une « précieuse » expérience dans la lutte contre l'extrémisme violent, qu'elle est « disposée » à partager dans l'intérêt de la lutte commune contre le terrorisme. Il a rappelé qu'« il y a 10 ans de cela, jour pour jour, le 29 septembre 2005, le président Abdelaziz Bouteflika proposait au peuple algérien la charte pour la paix et la réconciliation nationale, destinée à mettre fin à la tragédie nationale et à rassembler tous les Algériens autour des valeurs séculaires du peuple algérien, valeurs faites de tolérance, d'humanisme et de respect de la vie humaine ». « La mise en œuvre de cette charte a permis le rétablissement de la paix et de la stabilité dans tout le pays et contribué à renforcer l'harmonie de la société algérienne », a relevé Messahel. Le ministre a mis l'accent sur « la construction d'un Etat capable et fort, fondé sur la primauté du droit, a été érigée en exigence pour la pleine réussite de la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme ». Messahel a annoncé, à cette occasion, que dans le prolongement des conclusions de la conférence d'Alger, l'Algérie organisera, au cours des mois à venir, deux ateliers, l'un portant sur « le rôle de la démocratie dans la lutte contre l'extrémisme violent » et l'autre sur « le rôle de la prévention dans la lutte contre l'extrémisme violent et l'exigence d'approche globale pour ce faire ».