Sept personnes ont été tuées vendredi dans deux attaques imputées à des extrémistes armés au Mali et au Burkina Faso, de part et d'autre de leur frontière commune, ont indiqué une source de sécurité et un élu local. Au Mali, trois civils ont péri dans la région de Mopti, dans le centre du pays, tandis que trois gendarmes et un civil sont morts dans l'ouest du Burkina Faso, près de la frontière malienne. Selon une source locale, les assaillants avaient attaqué dès jeudi les bâtiments publics de Samorogouan, située à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne, avant d'être chassés par les gendarmes qui avaient alors récupéré sept motos. Le 19 septembre, deux policiers et deux civils avaient été tués dans le village de Bih, une localité du gouvernorat de Mopti, proche de la frontière burkinabè, lors d'une opération attribuée à des extrémistes arrivés sur place à moto, selon des sources de sécurités maliennes.