Le budget de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique atteindra 352 milliards dinars au titre de l'année 2016, a déclaré le ministre, Tahar Hadjar devant la commission des finances et du budget de l'APN. Hadjar qui a, à cette occasion, présenté devant les membres de la commission le budget sectoriel alloué à son département pour l'année 2016, précisé que cet effort financier de la part de l'Etat pour l'enseignement supérieur représente « 4% du budget global soit 1,88 % du PIB ». Il convient de préciser que sur ce montant, ce sont 213 milliards qui seront alloués au budget de fonctionnement. Par ailleurs, et en matière de répartition de ces ressources, il a été décidé de consacrer une part importante de ce montant aux universités avec 63% de la dotation globale, a-t-il fait savoir. Avec ces montants, le secteur devra faire face aux implications financières de l'ouverture de nouveaux postes budgétaires (1.400 postes), destinés aux enseignants-chercheurs, ainsi qu'à la réception de nouvelles infrastructures pédagogiques. Pour ce qui est des dépenses d'équipement, Hadjar a précisé qu'elles devront couvrir « en priorité les programmes d'infrastructures inscrits dans le cadre du plan quinquennal 2015-2019 ». Les autorisations de programme sont, à ce titre, évaluées à 45 milliards de dinars et devront concerner les opérations d'équipements pédagogiques et la réalisation de 22 nouvelles infrastructures, tels les laboratoires de langues, les bibliothèques universitaires, une plateforme pour la recherche aussi le financement du Fonds national de la recherche scientifique et du développement technologique. MHadjar a rassuré, dans son exposé destiné aux membres de la commission de l'APN, sur les conditions de la rentrée universitaire 2015-2016 tout en donnant des précisions sur d'autres sujets intéressant la communauté universitaire. On peut citer la question de l'évaluation du nouveau système LMD, les mesures tendant à l'amélioration de la qualité des œuvres universitaires au profit des étudiants ainsi que le problème soulevé par la fonction publique ayant trait au principe d'équivalence des diplômes.