M. Hadjar précise que plus de 8 600 équivalences de diplômes ont été délivrées entre 2013 et 2015, et rappelle que plus de 600 équivalences établies n'ont pas été retirées par leurs dépositaires. Le ministre de l'Enseigne-ment supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar a déclaré jeudi en séance plénière de l'APN, répondant à une question relative à l'obligation faite aux doctorants de précéder leur thèse par une publication d'un article dans une revue scientifique, que cette mesure n'était plus un critère de recevabilité. Il a précisé que cette pratique n'existait qu'en Algérie et que des dispositions sont prises pour son annulation, sauf que cela risque de prendre du temps, néanmoins des mesures d'allégements seront observées. «Il faudra annuler cette condition prévue par la loi d'orientation de la recherche scientifique mais cela demandera du temps», a confirmé M.Hadjar. Sur un autre plan, le ministre a indiqué que des mesures ont été prises par son département pour faciliter la délivrance des équivalences de diplômes obtenus dans des universités étrangères. Il s'agit de réduire la durée des traitements des demandes à deux semaines, et procéder à la révision du décret ministériel de 1971. Sur le même sujet, M.Hadjar précise que plus de 8600 équivalences de diplômes ont été délivrées entre 2013 et 2015, et rappelle que plus de 600 équivalences établies n'ont pas été retirées par leurs dépositaires. Par ailleurs, le ministre a tenu à préciser que l'Algérie ne reconnaît pas la compétence de certaines universités qui, par souci de financement, n'observent pas les principes de la qualité et favorisent en priorité l'aspect matériel et pécuniaire. A cet effet, il annonce que prochainement une liste des universités internationales reconnues par son secteur, sera publiée sur le site du ministère. Il ajoutera que ces mesures relèvent de la souveraineté de l'Université algérienne et indique qu'à ce titre, les titulaires de diplômes délivrés par de grandes universités, n'auront aucun mal à se faire délivrer leurs équivalences en l'espace d'une journée. Par ailleurs, s'exprimant sur le refus signifié à des étudiants algériens de s'inscrire dans des universités tunisiennes, le ministre s'étonne que de tels problèmes surgissent entre les deux pays. Il précise à ce sujet que les relations étroites qui lient les deux pays, ne devraient pas laisser place à de telles perturbations. Il ajoutera toutefois que cette question sera abordée lors de la prochaine Grande Commission entre les deux pays. Concernant la délivrance d'agréments pour la création d'universités privées, le ministre indique dans un point de presse en marge de la séance plénière, que le cahier des charges prévu à cet effet comporte des conditions et des règles pédagogiques et scientifiques précises, auxquelles les quatre demandes reçues jusqu'à présent ne répondent pas.